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L'Antre de Jean Charpentier

L'Antre de Jean Charpentier

Archives Mensuelles: mars 2012

Philippe Rousselot : La Forêt d’Emeraude

30 vendredi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 6 Commentaires

Étiquettes

éclairage de nuit, contraste coloré, débouchage, dégradé, dominante, effet feu, flare, fumée, John Boorman, La Forêt d'Emeraude, longue focale, lumière naturelle, Philippe Rousselot, surexposition


La Forêt d’Émeraude (The Emerald Forest)

John Boorman – 1985

1.

Lumière naturelle, Rousselot utilise les arbres pour filtrer la lumière, et surtout de la fumée pour dessiner les rayons du soleil. Présence d’un « flare » dû au rayonnement du soleil sur la lentille de l’objectif.

Philippe Rousselot

1.

2.

Effet soleil légèrement surexposé venant de la droite en latéral un peu contre-jour, et débouchage diffus venant de l’axe caméra pour le reste du visage. Utilisation d’une longue focale pour « coller » les feuilles en avant plan au visage de personnage et le fondre ainsi dans son environnement.

Philippe Rousselot

2.

3.

Source principale très diffuse à la face, les visages sont tout autant éclairés que les arbres en fond, l’image et plutôt lumineuse. Dominante de couleur verte et jaune autant dans les peintures que la végétation, mais aucunement dans la lumière qui reste neutre. Aucun contre-jour ni effet visible.

Philippe Rousselot

3.

4.

Scène de nuit, plan plus contrasté avec de grosses zones d’ombres (à-plat noir en fond et milieu du visage). Le personnage est détouré par un contre-jour venant de la gauche qui délimite ses épaule et sculpte sa mâchoire, et son regard est mis en avant par un projecteur de face très focalisé sur la moitié droite du visage. Quelques éléments (certainement des plantes) flous sont éclairés à l’arrière plan pour donner du relief.

Philippe Rousselot

4.

5.

Belle composition de cadre avec un éclairage très subtil et justifié : effet feu pour Powers Boothe à l’avant-plan, assez diffus, orangé et surtout venant du bas, sans aucun débouchage (la moitié du visage ainsi que la majorité du corps de l’acteur sont dans le noir). Contraste coloré grâce à la cascade d’eau en fond d’image éclairée en bleu pour donner de la profondeur au plan tout en conservant l’aspect très sombre de l’arrière-plan.

Philippe Rousselot

5.

6.

Lumière très diffuse mais directionnelle venant du haut, en douche, pour englober tout l’espace et dessiner soigneusement les deux corps (mise en relief en créant un dégradé lumineux sur la peau et les éléments de décor, notamment la pierre juste derrière la jeune fille). Rousselot imprime ainsi du contraste à l’image sans pour autant recourir à une lumière trop visible.

Philippe Rousselot

6.

7.

Reprise de l’effet feu du plan 5, orangé et venant du bas, mais cette fois ci avec un deuxième effet semblable en fond, et donc une dominante chaude pour l’ensemble du plan, sans contraste coloré. Boothe est ici dans un cocon protecteur, loin des dangers de l’extérieur (chute d’eau bleutée du plan 5).

Philippe Rousselot

7.

8.

Dispositif assez fréquent chez Rousselot : les personnages sont avant tout éclairés de face par une source diffuse qui compose la lumière principale, et c’est seulement par-dessus cet éclairage de base qu’est rajouté l’effet, ici un effet soleil, jaune et surexposé, venant de la gauche et filtré par le décor pour donner du relief. Rousselot n’expose pas son image pour l’effet mais rajoute celui-ci en seconde couche.

Philippe Rousselot

8.

9.

Scène de nuit dans la jungle, a priori impossible à éclairer de manière logique. Rousselot ne joue pas l’effet lune mais préfère un éclairage de face très focalisé venant de la gauche et de face sur le petit groupe pour le faire ressortir du noir, et éclaire les arbres en arrière plan par la gauche, avec des sources moins puissantes, pour bien faire exister la jungle en fond.

Philippe Rousselot

9.

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Philippe Rousselot : La Lune Dans Le Caniveau (Deuxième partie)

29 jeudi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

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cadre dans le cadre, contraste coloré, contre jour, courte focale, Jean-Jacques Beineix, la lune dans le caniveau, lumière diffuse, Philippe Rousselot, silhouettage, sous exposition, surexposition


La Lune Dans Le Caniveau

Jean-Jacques Beineix – 1983

10.

Plan encore une fois très baroque, avec déluge de couleurs toutes mêlées grâce à la fumée, dégradé allant du rouge au bleu en passant par le jaune, se reflétant dans la mare en avant plan. Petite tache verte sur le monticule près duquel passe la voiture dont seuls nous sont visibles les phares jaune pétant. Tout le reste est noir, le contraste est très fort et le décor est uniquement dessiné en silhouette sur cet arc-en-ciel de fumée. Extrêmement original et audacieux.

Philippe Rousselot

10.

11.

Contre-jour rouge venant de la gauche en transition avec un autre complètement bleu/cyan pour la partie droite. Lumière totalement outrancière et une nouvelle fois onirique, poétique. Ou quand la lumière cherche avant tout à produire un ressenti esthétique chez son spectateur, à modeler l’image en faisant fi de la représentation réaliste.

Philippe Rousselot

11.

12.

Mélange de couleur ici aussi, sur le contre-jour très délimité englobant Kinski et Depardieu, les réunissant au sein d’un même dispositif. Le personnage assis en fond est quant à lui éclairé en face par une source plutôt jaune. À noter les deux petites taches de lumières jaune, l’une à gauche, très resserrée sur ce qui semble être un pied de lampe, l’autre à droite sur les livres et bibelots d’une étagère.

Philippe Rousselot

12.

13.

Lumière très diffuse, mais directionnelle (dans l’axe caméra et en hauteur) et très focalisée sur le centre de l’image (les murs autour sont dans le noir) et uniquement jaune. Il n’y a vraisemblablement qu’un seul projecteur pour ce plan, focalisant l’attention autour de Depardieu et la valise.

Philippe Rousselot

13.

14.

Deux grandes trainées de lumière jaune découpant l’espace en deux (un faisceau pour Dominique Pinon, un autre pour Depardieu), et venant de la droite. Sources ponctuelles et lumière surexposée contrastant avec le noir dense du fond droite cadre. Perspective forcée par la courte focale et la diagonale de la lumière.

Philippe Rousselot

14.

15.

Plan iconographique, découpant la silhouette éclairée en contre-jour sur un fond très lumineux, devant un avant plan sous-exposé. Rai de lumière venant de la droite, très rasant pour donner du relief aux plans de banane et aux ondulations de la tôle, jeu de cadre dans le cadre avec la porte et ensemble baigné de bleu/cyan. Contraste très fort visant à faire ressortir la silhouette menaçante.

Philippe Rousselot

15.

16.

Rousselot joue ici l’entrée de lumière de la fenêtre (lumière bleutée) en la reprenant en contre-jour surexposé sur Dominique Pinon pour le faire ressortir dans le décor sombre, et éclaire son visage avec une lumière plus chaude tendant sur le magenta. Contraste assez fort aussi, comme dans le plan précédant.

Philippe Rousselot

16.

17.

Depardieu est silhouetté sur l’ouverture claire à dominante vert/cyan entourée d’un à-plat complètement dense, et détouré grâce à un contre-jour jaune assez fort. Un projecteur très focalisé fait ressortir son regard sans trop éclairer le reste de son visage, en soulignant ainsi l’intensité.

Philippe Rousselot

17.

PRÉCÉDENT (Première partie)

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Interview de Philippe Rousselot

28 mercredi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Interview, Liens et interviews, Philippe Rousselot

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Interview passionnante de Rousselot menée par le Film Français et retranscrite sur le site de l’AFC à l’occasion de l’ouverture de la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque Française aujourd’hui. Il y parle notamment de son refus des contre-jours non justifiés.

Interview Philippe Rousselot

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Philippe Rousselot : La Lune Dans Le Caniveau (Première partie)

28 mercredi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 2 Commentaires

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clair-obscur, contraste coloré, Dario Argento, flare, HMI, Jean-Jacques Beineix, la lune dans le caniveau, maquette, néon, Philippe Rousselot, studio, Suspiria, tubes fluorescents


La Lune Dans Le Caniveau

Jean-Jacques Beineix – 1983

1.

Plan très expressionniste dans son cadrage en forte contre-plongée, éclairage logiquement en adéquation avec le parti pris : Lumière venant de la gauche en contre-jour pour découper le corps de la jeune femme, et éclairant le mur de gauche en dégradé. Contre-jour en symétrique venant de la gauche (visible sur le bras à droite cadre) et produisant a priori ce long « flare » qui traverse l’image de part en part. Néons colorés présents en hauteur, en fond de cadre pour ajouter du dynamisme.

Philippe Rousselot

1.

2.

La jeune femme est éclairée de manière très diffuse par le haut, et un second projecteur créé le rayon bleuté qui met en évidence la main tenant le rasoir sur l’arrête du trottoir. Le fond est quant à lui laissé dans le noir, créant ainsi une hiérarchie dans l’image : fond noir, puis cadavre assez sombre, puis enfin main et rasoir lumineux accrochant le regard.

Philippe Rousselot

2.

3.

Reprise de l’effet rayon bleuté sur la main et le rasoir, l’angle de prise de vue permettant cette fois de créer un reflet brillant sur la lame. Dégradé lumineux entre la gauche et la droite de l’image, nettement plus sombre. Et bien évidemment ce reflet d’une fausse lune dans la mare de sang, totalement baroque, réussi grâce à l’éclairage très fort d’un accessoire (disque avec apparence de lune) placé pas trop loin de l’action, et à l’utilisation d’un liquide très opaque et réfléchissant pour figurer le sang.

Philippe Rousselot

3.

4.

Effet soleil sur le visage avec un projecteur en latéral, assez ponctuel pour détourer l’arrête du visage. Mais Rousselot utilise également un débouchage dans l’axe caméra, très diffus, pour ramener du niveau sur la joue gauche et l’arrière de la veste. Direction principale conservée pour le personnage flou à l’arrière plan, malgré une lumière manifestement plus diffusée (en dégradé sur le corps du comédien). Plusieurs points lumineux colorés dynamisent le fond de cadre (points verts et tache rose).

Philippe Rousselot

4.

5.

Contraste coloré très fort entre d’une part les éclairages bleuté des tubes fluorescents (grande innovation des années 80 avec le HMI), la lumière jaune de la lampe du fond, l’entrée de lumière rose par la fenêtre (effet enseigne néon) et d’autres part les couleurs des décors, costumes et accessoires (chemise bleue pastel, serviette jaune et rouge, murs et sol verdâtres) dans un savant mélange très dynamisant pour l’œil.

Éclairage plutôt diffus pour le personnage, venant du haut légèrement en contre (reprise d’effet des tubes en fond) et débouchage à la face. La rambarde et le pilier au premier plan prennent beaucoup de place dans l’image et enferment littéralement le personnage. Rambarde soigneusement mise en relief grâce à un contre-jour qui en fait ressortir le haut.

Philippe Rousselot

5.

6.

Superbe jeu de contraste coloré pour mettre en valeur le visage de Nastassja Kinski, avec un éclairage de face à dominante chaude, source plutôt ponctuelle dans l’axe caméra permettant à Rousselot de bien couper le bas du faisceau pour créer une zone d’ombre sur le bas du visage, et un contre-jour très fort, diffus, et très bleu pour la détacher du fond sombre, faire briller la peau du cou et de la joue de manière harmonieuse.

Philippe Rousselot

6.

7.

Plan totalement artificiel, presque onirique, tourné en studio avec une maquette de ville illuminée en fond et une lune pour marquer le bord gauche du cadre. Les phares éclairent droit dans l’axe caméra en créant un « flare » important. Depardieu et Kinski sont éclairés de face de manière très diffuse et un contre-jour jaune recréé l’effet des lumières de la ville dans leurs cheveux.

Philippe Rousselot

7.

8.

On remarque ici comment Rousselot joue entre les couleurs de ses sources dans le cadre, entre l’à-plat rouge très diffus du rideau servant de source pour éclairer Depardieu et le néon jaune à l’arrière plan (dont un projecteur reprend d’ailleurs l »effet sur toute la façade autour). Léger contre-jour jaune sur Depardieu qui sert également à déboucher le mur de gauche, autour de la porte. On peut se demander si ce film n’a pas été influencé (judicieusement d’ailleurs) par certains films italiens, notamment de Dario Argento, comme Suspiria (traitement des couleurs, et la scène d’ouverture avec le rasoir…).

Philippe Rousselot

8.

9.

De nouveau présence de la lune du titre, avec effet contre-jour sur les personnages pour les mettre en valeur. Éclairage très subtil du décor par petites taches, entre le rayon en haut à gauche, le halo sur le mur de droite, l’éclairage latéral sur le bidon droite cadre et bien sur cette vitrine centrale ressortant violemment de cet ensemble en clair-obscur, éclairée au néon bleuté comme une porte de sortie grillagée. Magnifique mise en valeur d’un décor de studio, de manière tout à fait assumée.

Philippe Rousselot

9.

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Rétrospective Philippe Rousselot à la Cinémathèque Française

28 mercredi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

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Cinémathèque française, Philippe Rousselot


Philippe rousselot

Ouverture aujourd »hui 28 mars de la rétrospective consacrée à Philippe Rousselot à la Cinémathèque Française, occasion de revenir ainsi sur sa longue et prolifique carrière. Il viendra présenter Les Liaisons Dangereuses de Frears ce soir en ouverture et donnera sa leçon de cinéma samedi après-midi à la suite de la projection de Merci La Vie de Blier. L’occasion pour nous également de revenir sur ses films en parallèle dans les prochaines semaines.

Calendrier des projections

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Podcasts American Cinematographer

27 mardi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Audio, Interview, Liens et interviews

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American Cinematographer, podcast


Voici le lien vers les podcasts du site de l’American Cinematographer regroupant des interviews de divers chefs opérateurs, souvent passionnants, qu’ils travaillent en télé ou en ciné :

Podcasts

détail important, ils sont gratuits, ce qui n’est pas si courant sur le site de l’AC… Et assez longs et développés (entre 20 et 40 minutes en moyenne).

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Philippe Rousselot : Diva

27 mardi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 1 Commentaire

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César, contraste coloré, Diva, dominante, Jean-Jacques Beineix, lumière diffuse, Philippe Rousselot, source ponctuelle, tubes fluorescents


Diva

Jean-Jacques Beineix – 1983

César de la meilleure photographie

1.

Découpage net des personnages sur fond noir grâce à une lumière latérale légèrement en contre-jour. Aucune lumière sur la partie gauche, les personnages sont fondus dans le noir, seule l’arrête de leur visage se détache donc.

Philippe Rousselot

1.

2.

Traitement différent de la lumière entre le décor et le personnage. Décor plongé dans l’ombre, ressortant par petites touches (rai de lumière latéral rasant venant de la gauche pour la partie en haut à gauche par exemple, faisant ressortir le relief des statues) alors que Richard Bohringer est très fortement éclairé de gauche cadre mais aussi de droite cadre, en débouchage, dans les deux cas de sources diffuses. Il ressort donc bien de cet ensemble très sombre, l’attention est totalement focalisée sur lui.

Philippe Rousselot

2.

3.

Dominante jaune très prononcée, avec cette découverte surexposée en fond (décor vraisemblablement de studio) formant un à-plat jaune, et effet repris à l’intérieur en éclairage de face, très diffusé et enrobant toute la pièce, à dominante jaune également (Pas de lumière blanche pour créer le contraste coloré ici).

Philippe Rousselot

3.

4.

Éclairage « à effet » qui a fait la réputation de Rousselot, avec ses dominantes très prononcées (ici le bleu) et couleurs très vive. Direction principale en contre-jour pour sculpter les corps reprenant l’effet de la fenêtre (extérieur très bleuté également). Léger débouchage sur le personnage masculin en face, avec une dominante plus chaude pour créer du contraste coloré.

Philippe Rousselot

4.

5.

Contre-jour extrêmement bleuté venant de la droite, assez fort et ne révélant que le contour du visage, la moitié gauche du cadre étant plongée dans le noir. Les deux autres personnages flous en arrière-plan sont éclairés de la gauche en orangé et en bleu par la droite pour créer un contraste coloré très fort.

Philippe Rousselot

5.

6.

La couleur importante ici reste le bleu mais passe cette fois-ci par les éléments de décor (rideaux et drap bleus) la lumière, même si elle est à dominante de couleur froide, est plus neutre que sur le plan 5, reprenant l’effet de l’entrée de lumière par la fenêtre, lumière très diffuse en contre-jour sculptant le relief du drap, révélant sa texture.

Philippe Rousselot

6.

7.

Lumière très blanche, neutre, et très diffusée venant de la droite cadre, avec débouchage de la gauche pour le personnage en fond. Rappel du bleu via les éléments de décor selon la même méthode que vue en plan 6 (importance de la collaboration avec le chef décorateur).

Philippe Rousselot

7.

8.

Éclairage en plusieurs couches pour délimiter les centres d’intérêt : personnage flou à l’avant-plan éclairé en contre-jour bleuté par la droite pour bien le détacher du fond, le sol à ses pieds est également éclairé ainsi, reprenant l’effet d’éclairage du lampadaire au centre de l’image.

La voiture au second plan est éclairée également en contre-jour pour la détourer et une lumière jaune très forte est placée à l’intérieur de la voiture pour mettre en évidence les deux personnages, de par la puissance de la lumière et le contraste coloré avec tout le reste de l’image plutôt à dominante bleue.

Le fond est éclairé par la droite, de derrière la barrière, avec une source ponctuelle (ombres nettes des barreaux sur la maison et ombre projetée de la cheminée sur le mur du fond).

Philippe Rousselot

8.

9.

Rousselot utilise ici les sources visibles à l’image, les tubes fluos qui créent cette lumière très diffuse et étalée englobant tout le décor. Il n’a de toute façon que très peu de marge puisque toute la profondeur de l’image est visible dans le champ, y compris le plafond et ne peut donc placer aucune source de ce côté-là. Il va donc très judicieusement inclure les sources d’éclairage au plan.

Philippe Rousselot

9.

10.

Contraste coloré entre la lumière bleue venant de la gauche, et celle très orangée venant de la droite en contre-jour et reprenant la colorimétrie du lustre pour en recréer l’effet sur Dominique Pinon.

Philippe Rousselot

10.

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Philippe Rousselot : La Drôlesse

26 lundi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

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contraste coloré, dominante, entre chien et loup, Jacques Doillon, La Drôlesse, lumière diffuse, lumière directionnelle, Philippe Rousselot, sous exposition, surexposition


La Drôlesse

Jacques Doillon – 1979

 1.

Direction principale de lumière venant de la droite et du haut, Rousselot reprenant ainsi l’effet de la fenêtre grâce à une lumière très directionnelle et surexposée (en particulier sur la manche) pour créer du relief. Débouchage très diffusé mais assez fort dans l’axe caméra pour le visage et le décor. Rousselot s’appuie ici sur la lumière existante dans ce décor naturel.

Philippe Rousselot

1.

2.

Plan tourné à la tombée du jour, entre chien et loup. Dominante bleutée pour la lumière naturelle extérieure, permettant ainsi de contraster avec la lumière jaunâtre sortant de la fenêtre à droite permettant de suggérer une présence au rez-de-chaussée (important narrativement puisque le personnage accède au grenier en cachette).

Philippe Rousselot

2.

3.

Direction principale venant de la droite, lumière très diffuse et blanche donnant du relief aux visages. Débouchage tout aussi diffus venant de la gauche cadre, perceptible notamment sur l’épaule gauche de Madeleine Desdevises. Le décor en fond est très peu éclairé, l’attention est focalisée ainsi sur les deux personnages.

Philippe Rousselot

3.

4.

Lumière très diffuse, de face (quasiment dans l’axe caméra, venant légèrement de la gauche comme l’atteste l’ombre très floue de Madeleine Desdevises droite cadre), a priori source unique englobant tout le plan. Lumière blanche, la couleur dans ce film (majoritairement le vert) provient principalement des costumes et du décor, Rousselot évite de teinter ses lumières.

Philippe Rousselot

4.

5.

Idem, direction de lumière principale très diffuse venant de la gauche cadre produisant un joli dégradé sur le visage, avec léger débouchage venant de la gauche pour rendre les ombres moins denses sur le visage.

Philippe Rousselot

5.

6.

Superbe plan, avec un contraste très fort. Direction principale venant de la droite cadre, en léger contre-jour, avec un débouchage en face pour « décoller » un peu le visage et surtout éclairer l’horloge (lumière très diffuse ne produisant pas d’ombre). La partie gauche du cadre est laissée complètement dans l’ombre, l’espace est très resserré autour de la comédienne et de l’accessoire.

Philippe Rousselot

6.

7.

Plan très audacieux, car complètement sous-exposé, tout juste éclairé en contre-jour presque latéral, venant de la droite de manière très diffuse, pour délimiter les contours du visage et permettre au spectateur de distinguer la joue, le nez et l’épaule. Le reste de l’image est plongé dans le noir total.

Philippe Rousselot

7.

8.

Une nouvelle fois, une direction principale (gauche cadre) avec un fort débouchage (droite cadre) le tout très diffusé pour enrober le visage, maîtriser le contraste sans pour autant créer d’ombre marquée. Le fond est également éclairé de manière diffuse mais sous-exposé pour être juste perceptible et créer du relief.

Philippe Rousselot

8.

9.

Bel équilibrage des lumières entre intérieur et lumière du jour à l’extérieur, pas de dominante colorée. Les personnages sont éclairés chacun par une lumière principale opposées l’une à l’autre (Madeleine Desdevises par la droite avec un débouchage à gauche, Claude Hébert par la gauche avec débouchage à droite) les mettant ainsi en opposition, placé et éclairés de manière symétrique dans le cadre, de part et d’autre de l’ouverture sur l’extérieur.

Philippe Rousselot

9.

10.

Contrairement au plan précédant, Rousselot « joue » la fenêtre ici en reprenant l’effet contre-jour provenant du dehors, assez bleuté, en symétrique sur les personnages. Débouchage à dominante jaune venant de la gauche pour éclairer la partie face caméra des acteurs et contraster avec le bleu extérieur.

Philippe Rousselot

10.

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Interviews de chef opérateurs sur le numérique

26 lundi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Article, Interview, Liens et interviews

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Sur le site de L’AFC, un PDF regroupant les interviews de onze chef opérateurs (Mike Brewster, Ben Davis, Stephen Goldblatt, Peter Macdonald, Phedon Papamichael, Robbie Ryan, John Seale, Michael Seresin, Newton Thomas Sigel, Oliver Stapleton et Vilmos Zsigmond, rien que ça!) sur le thème du cinéma numérique et des bouleversements qu’il entraine dans le travail du chef op :

Le numérique bouleverse-t-il le travail et les responsabilités du directeur de la photo ?

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Vilmos Zsigmond : The Crossing Guard

23 vendredi Mar 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Vilmos Zsigmond

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contraste coloré, débouchage, dominante, effet lampe, effet plafonnier, gyrophare, longue focale, nauralisme, Sean Penn, The Crossing Guard, Vilmos Zsigmond


The Crossing Guard

Sean Penn – 1995

Vilmos Zsigmond

Sean Penn et Vilmos Zsigmond sur le tournage de Crossing Guard

1.

Éclairage de face, légèrement depuis la gauche, avec un léger contre-jour. Lumière assez neutre, discrète, sobre. De même le fond est un à-plat gris, il n’y a pas de profondeur. Toute la place est ici laissée à la comédienne, et à l’émotion qui se dégage de la scène.

Vilmos Zsigmond

1.

2.

Direction principale venant de la droite, avec fenêtre dans le champ pour la justifier. Débouchage de la gauche pour amoindrir le contraste et éviter l’éclairage à effet, le but étant de rester dans la sobriété et le naturalisme en s’appuyant sur l’éclairage existant dans le décor.

Vilmos Zsigmond

2.

3.

De même sur ce gros plan, éclairage de face, source probablement unique. Ombre marquées pour dynamiser un peu mais aucun effet marquant, Zsigmond recherche la beauté d’une lumière simple et brute.

Vilmos Zsigmond

3.

4.

Contraste coloré fort entre l’éclairage de face rouge venant légèrement de la gauche, le latéral droit jaune et le contre-jour bleu, sur Nicholson, et les spots jaunes placés en fond d’image. Zsigmond va jouer tout au long du film sur l’alternance de séquences à la lumière très froide, très blanche et d’autres basées sur des dominantes colorées très marquées, opposant ainsi illusion et désir d’évasion avec brutalité de la réalité.

Vilmos Zsigmond

4.

5.

Nicholson est découpé sur un fond dégradé avec une forte luminosité autour de sa silhouette indiquant un faisceau braqué sur le mur juste derrière lui. L’éclairage de son visage est assez subtil et complexe, comprenant un contre-jour bleuté sur la gauche du visage, un éclairage de ¾ face venant de la gauche, diffus, et un très léger débouchage venant de la droite. L’ensemble reste ainsi très sombre mais non sans relief, la lumière sculpte ses traits dans l’obscurité.

Vilmos Zsigmond

5.

6.

Direction principale marquée, venant de la gauche cadre et éclairant David Morse en latéral, source ponctuelle (ombres nettes des doigts sur le visage). Fort débouchage dans l’axe caméra pour adoucir les contrastes, une nouvelle fois pour éviter l’éclairage à effet en conservant un esprit « lampe de chevet ».

Vilmos Zsigmond

6.

7.

De même, le niveau global de l’image est plutôt clair, lumineux, le contraste est nettement adouci par des débouchages même si les contre-jours sont très marqués (venant de la droite pour les parents en reprenant un effet plafonnier, et venant de la pièce en profondeur pour Morse, silhouetté ainsi sur le fond sombre). On notera la présence d’une petite lampe dans le champ et de la façon dont son effet est repris pour éclairer le visage de Morse par le bas, ainsi que pour dessiner l’ombre de son bras.

Vilmos Zsigmond

7.

8.

Plan plus contrasté où la face gauche du visage est nettement plus obscurcie. Encore une fois la source principale (venant de droite) est une source ponctuelle produisant des ombres nettes, ce qui confère au film ce caractère très brut avec une lumière crue.

Vilmos Zsigmond

8.

9.

Utilisation de l’entrée de lumière en fond pour silhouetter et découper la silhouette, et justifier le contre-jour. Le personnage est littéralement emprisonner sur ces barreaux de lumière. Éclairage de face assez faible venant de la gauche et débouchage à droite pour gagner du détail et baisser le contraste.

Vilmos Zsigmond

9.

10.

En opposition complète avec le plan précédant, la lumière consiste ici en un à-plat de lumière rouge/orangée aplatissant tout relief. Le personnage est littéralement collé au fond uni, il n’y a aucune profondeur dans le plan. Le désarroi du personnage est total et le spectateur s’y retrouve plongé avec lui, partage son malaise retranscrit dans l’image.

Vilmos Zsigmond

10.

11.

Contraste extrêmement fort entre les gyrophares rouges aveuglants et l’opacité du fond. Visage très légèrement débouché mais néanmoins très sombre, contre-jour à gauche pour silhouetter, Nicholson est très violemment découpé sur le fond, les flashs rouges sont très agressifs. Il se dégage du plan, et de la scène, une grande fébrilité et instabilité très bien induites par ce dispositif.

Vilmos Zsigmond

11.

12.

Retour à une lumière blanche et crue, mais avec des contraste forts entre le contre-jour (liseré du visage) et l’éclairage latéral ponctuel sous-exposé dévoilant le visage et créant le relief mais en gardant l’aspect sombre du plan (et dessinant également l’ombre nette du revolver sur le mur).

Vilmos Zsigmond

12.

13.

Très beau traitement de l’arrière plan sur lequel se détache le personnage grâce au contre-jour (plus éclairage de face léger et discret), tout en taches de lumières successives (effet lampadaires) donnant un grand relief au plan. Choix judicieux de la longue focale ramenant ce fond très proche du personnage, comme s’il courait devant un écran, d’étape en étape.

Vilmos Zsigmond

13.

14.

Éclairage en contre-jour avec un faisceau très concentré autour de David Morse, permettant de bien distinguer toutes les gouttelettes d’eau. Débouchage très faible, l’accent étant mis sur l’effort que met le personnage pour se relever et donc sur ce contre-jour accentuant le mouvement, et donc l’effort, pour se relever dans l’eau.

Vilmos Zsigmond

14.

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