• A propos de l’antre
  • Index des films
  • Filmographies
    • Adrian Biddle
    • Peter Biziou
    • Jan De Bont
    • Rudolph Maté
    • Sven Nykvist
    • Philippe Rousselot
    • Harris Savides
    • Vittorio Storaro
    • Vilmos Zsigmond
  • Chefs Opérateurs
    • Adrian Biddle
    • Peter Biziou
    • Jan DeBont
    • Rudolph Maté
    • Sven Nykvist
    • Philippe Rousselot
    • Harris Savides
    • Vittorio Storaro
    • Vilmos Zsigmond
  • Techniques et écriture filmique
    • Glossaire
    • La Demi-Bonnette
    • Eclairage doux (diffus) / Eclairage dur (ponctuel)
    • La Focale
    • L’Objectif A Bascule
    • Index des articles techniques
  • Liens et interviews
    • Article
    • Audio
    • Interview
    • Video
  • Communaute
    • Page Facebook
    • Tumblr
    • @JeanCharp
  • Sites
    • AFC
    • American Society Of Cinematographers (ASC)
    • British Society Of Cinematographers (BSC)

L'Antre de Jean Charpentier

L'Antre de Jean Charpentier

Archives de Catégorie: Philippe Rousselot

Philippe Rousselot (1945-) partage sa carrière entre la France et les États-Unis et affiche donc une grande diversité de films et d’univers au sein de sa carrière, entre Alain Cavalier et Tim Burton, Jean-Jacques Beineix et John Boorman, Patrice Chéreau et Stephen Frears. Diplômé de l’École Louis Lumière puis assistant de Nestor Almendros, il devient l’un des chefs de file de l’esthétique 80s en signant Diva pour Beineix en 83, qui lui vaudra son premier césar, puis La Lune Dans Le Caniveau pour le même et L’Ours en 1988. Contacté par John Boorman pour La Forêt d’Émeraude en 85, Rousselot va désormais accéder à une carrière internationale et décrocher l’oscar en 93 pour Et au milieu coule une rivière de Redford. Aussi diversifié soit-il, on remarque une très grande fidélité dans le travail avec certains réalisateurs (deux films avec Beineix, trois avec Boorman, deux avec Frears, deux avec Redford, deux avec Blier, trois avec Burton, quatre avec Neil Jordan etc…). Son style s’appuie dans l’ensemble sur des lumières très diffusées, souvent de face (Rousselot utilise très peu de contre-jours), avec des dominantes colorées très affirmées et souvent très vives, des plans souvent très lumineux avec beaucoup de débouchage. Utilise très rarement des sources ponctuelles.

Philippe Rousselot : Sherlock Holmes

15 mardi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

éclairage de studio, éclairage latéral, cadre dans le cadre, contraste, contre jour, débouchage, désaturation, effet lampe, fumée, Guy Ritchie, lumière diffuse, Philippe Rousselot, point chaud, sensibilité, Sherlock Holmes, surexposition, torche


Sherlock Holmes

Guy Ritchie – 2009

Philippe Rousselot

1.

Le personnage à la torche est placé dans la partie sombre du cadre pour que l’effet de la lampe soit le plus perceptible possible (le personnage est réellement éclairé par cette source, sans éclairage additionnel, ce que la sensibilité des pellicules actuelles permet amplement de faire). La partie basse du décor, le hall sous les escaliers, est éclairée du bas, projetant les ombres de la rampe sur le mur en haut à droite, créant une construction de cadre en diagonale, dynamique, expressionniste.

Philippe Rousselot

1.

2.

Lumière de face diffuse sur Jude Law et le décor environnant pour adoucir le contraste dans la pièce, voir le visage du comédien (on remarque d’ailleurs un reflet produit par cette source sur le dossier de chaise au premier plan à gauche). Effet soleil très fort avec extérieur totalement surexposé, « cramé », au-delà de la fenêtre, et entrée de lumière diffuse dont les rayons sont soulignés par la fumée dispersée dans le décor, procurant un fort contre-jour sur Jude Law et la commode en bois derrière lui.

Philippe Rousselot

2.

3.

Lumière venant de la droite en ¾ contre-jour, diffuse, sur Robert Downey Jr, sans débouchage (face gauche du visage complètement dans le noir), permettant également de créer un liseré sur les barreaux en avant-plan qui les rend plus présents. Arrière-plan laissé dans le flou éclairé par taches de lumière venant du haut, en particulier sur le bas des escaliers et dans la pièce tout au fond.

Philippe Rousselot

3.

4.

Lumière principale provenant directement depuis la fenêtre, de l’extérieur du décor et éclairant donc l’intérieur en latéral droit, avec un contraste fort dû à l’absence de débouchage de la droite (le mur droite cadre est par exemple d’un noir profond, sans qu’on y distingue de détail. Ces fenêtres permettent de créer de nombreux reflets dans les diverses fioles et autres récipients de gauche. Couleurs tirant vers le gris/marron et désaturées, donnant un aspect rocailleux, brut à l’image.

Philippe Rousselot

4.

5.

Éclairage principal venant de la gauche et du haut sur le visage de Downey Jr, repris sur la joue du policier qui bénéficie en plus d’un contre-jour à droite découpant l’arrête de son visage et reprenant la direction de la fenêtre de la carriole en fond. Contraste assez fort avec l’environnement sombre, mettant les visages en valeur.

Philippe Rousselot

5.

6.

Lumière latérale de droite et également du dessus avec un « point chaud » sur le crâne de Mark Strong, léger débouchage en contre-jour à gauche. Le personnage en feu à l’arrière plan est placé du côté sombre de Strong pour bien marquer la séparation entre eux, et ce sont les « spectateurs » de droite cadre qui sont éclairés. Le centre du plan est donc relégué dans le fond flou alors que l’attention est portée sur le visage du personnage au même instant, soulignant son machiavélisme (une moitié de visage dans l’ombre, et il tourne le dos à la scène).

Philippe Rousselot

6.

7.

Downey Jr est éclairé en latéral par la droite cadre, avec un très faible débouchage à gauche qui laisse néanmoins un contraste important sur l’acteur entre les deux moitiés de son visage, et en plongeant le bas de son corps dans l’ombre. Jeu d’ombres et de lumières sur le fond avec ces rais très marqués et définis, les ombres se dessinant avec une grande netteté, rajoutant du relief à ce mur déjà très chargé.

Philippe Rousselot

7.

8.

Plan tourné sur fond vert en studio, le ciel étant rajouté numériquement en post-production. Rousselot éclaire donc le décor en contre-jour pour respecter cette direction de lumière mais éclaire Downey Jr de manière diffuse et principalement de face pour que son visage soit très visible au spectateur, ainsi que quelques détails dans son costume. De même les éléments de décor qui créent un cadre dans le cadre à l’avant plan ne sont pas totalement noirs mais conservent des détails de textures grâce à un éclairage dans l’axe de la caméra.

Philippe Rousselot

8.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : Lions et Agneaux

14 lundi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

contraste coloré, dominante bleue, dominante cyan, filtre diffuseur, halo, Janusz Kaminski, Lions et agneaux, Lions for lambs, Philippe Rousselot, Robert Redford, Robert Richardson, rouge, silhouettage, sous exposition, surexposition


Lions et Agneaux (Lions For Lambs)

Robert Redford – 2007

1.

Pour les scènes impliquant les soldats sur le terrain, Rousselot et Redford choisissent des à-plats de couleur (ici le rouge, lumière de service de l’avion) sur des plans globalement sous-exposés, pour contraster avec les scènes dans le bureau de Tom Cruise ou celui de Redford. La lumière ici vient de face et du haut, le contraste se fait grâce à l’ouverture sur l’extérieur teinté en bleu qui fait d’autant plus ressortir la vivacité du rouge.

Philippe Rousselot

1.

2.

Lumière principale de face diffuse sur Cruise avec faible contre-jour pour les cheveux, mais ce qui intrigue dans ce plan est cet effet surexposé de contre-jour sur le fauteuil et le bureau à gauche cadre, reprenant l’entrée de lumière par la fenêtre, et filtre diffuseur sur la caméra pour créer le halo autour des zones surexposées. Il est étonnant de voir cet effet particulier chez Rousselot qui n’en est pas friand contrairement à des chefs opérateurs comme Janusz Kaminski ou Robert Richardson dont la plupart des plans sont construits sur ce principe.

Philippe Rousselot

2.

3.

Retour sur les soldats au sol en Afghanistan, en pleine nuit dans le désert, lumière bleue sous-exposée venant de la gauche et éclairant donc le personnage couché par en-dessous pour faire ressentir le danger et l’angoisse du soldat. L’acteur est de plus silhouetté sur un fond plus clair éclairé indépendamment.

Philippe Rousselot

3.

4.

Lumière diffuse forte en face sur Cruise pour que son visage ressorte bien du fond aux teintes sombres. L’acteur est mis en avant, sa peau et sa chemise renvoient davantage de lumière que son environnement, mais ce fond n’est pour autant pas uni grâce aux éléments de décors qui y ajoutent un peu de relief.

Philippe Rousselot

4.

5.

Lumière de face également sur Meryl Streep, venant de la gauche, en symétrie du plan précédant (dont il est le contre-champ), mais avec un contre-jour en plus reprenant l’effet de la fenêtre visible en fond, détachant bien la comédienne du décor. Sa silhouette est bien sûr placée sur le fond le plus clair de l’image.

Philippe Rousselot

5.

6.

Idem sur Redford dans un autre décor, son bureau à l’université : lumière diffuse de face avec léger contre-jour, et dégradé sur le décor en fond. Le film utilise très peu de décors et Rousselot tient à conserver une lumière très peu visible et sans grands effets marqués, pour concentrer toute l’attention sur les personnages enfermés à chaque fois dans une pièce dont les murs resserrés bloquent la perspective. Il ne s’autorise logiquement des écarts visuels que pour les séquences d’Afghanistan qui se doivent de trancher avec les scènes américaines.

Philippe Rousselot

6.

7.

Ainsi nous voyons ici la dominante bleu/cyan très appuyé pour l’effet nuit, le décor étant éclairé en latéral, et les personnages silhouettés dessus avec en plus un contre-jour venant de droite (ombres portées au sol en direction de la caméra), c’est bien l’ensemble du plan qui est teinté, sans aucun contraste coloré avec une couleur plus chaude.

Philippe Rousselot

7.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : A Vif

11 vendredi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

A Vif, cadre dans le cadre, contraste coloré, débouchage, débullé, dégradé, dominante cyan, dominante jaune, longue focale, Neil Jordan, Philippe Rousselot, plongée, silhouettage, surexposition, The brave one, tubes fluorescents


A Vif (The Brave One)

Neil Jordan – 2007

1.

Lumière diffuse de face avec contre-jour sur Jane Adams au premier plan, à dominante chaude reprise pour le vaste décor derrière qui est éclairé en dégradé depuis le haut. Lumière du jour pénétrant par les vitraux en fond, procurant le contraste coloré au plan par sa dominante bleu/cyan. Et les petites bougies sur les suspensions de parachever le dynamisme visuel du plan.

Philippe Rousselot

1.

2.

Jodie Foster et l’infirmière sont éclairées en contre jour diffus pour détacher leur silhouette du fond sombre, avec débouchage léger en face. La couleur est majoritairement bleue/cyan mais passe davantage par le décor et les costumes que par la lumière qui reste assez neutre.

Philippe Rousselot

2.

3.

Lumière tamisée venant du haut, à dominante jaune traduisant la sécurité du foyer, pas de contraste coloré, l’ensemble du plan reste dans les tons chauds. Caméra placée en légère plongée de sorte que le décor ne soit pas visible en fond et que seule Jodie Foster occupe l’espace du plan, toute l’attention est focalisée sur son trouble intérieur.

Philippe Rousselot

3.

4.

Plan « débullé » (caméra penchée sur un côté, voir Glossaire) pour rendre compte de l’état de stress et de méfiance dans lequel se trouve Foster. Et la lumière en rajoute dans cette direction en surexposant l’image, en particulier l’arrière plan, créant un espace incertain et source possible de danger au cœur de l’image.

Philippe Rousselot

4.

5.

Il est intéressant de voir ici comment Rousselot créé deux directions lumineuses antagonistes sur Foster, une lumière principale venant de gauche pour son visage et une principale venant de droite pour la main avec le revolver! Cette dernière est donc éclairée comme ne faisant pas partie du corps même de l’actrice, comme se trouvant dans une espace antagoniste. Du reste, débouchage à dominante cyan dans les deux cas, ensemble froid. La distanciation est réaffirmée par l’emploi de la longue focale qui nous place au-delà des bouteilles en avant-plan créant ainsi un cadre dans le cadre qui enferme Foster, la bloque dans le plan.

Philippe Rousselot

5.

6.

Création de deux espaces lumineux clairement séparés par l’encadrement de la porte : avant plan à dominante cyan, éclairé par la droite avec une majorité de l’espace dans l’ombre, ambiance froide, et l’arrière-plan éclairé du haut avec dominante jaune/orangée tranchant donc violemment avec l’avant-plan, déstructurant l’espace, attirant le regard vers le fond et le personnage. Ces deux couleurs seront régulièrement mises en opposition tout au long du film comme nous le verrons par la suite.

Philippe Rousselot

6.

7.

Par exemple ici pour cette scène de nuit, l’ambiance globale est donnée par un éclairage venant du haut à dominante cyan alors que la lumière de face sur Foster est en contraste total, à dominante chaude, ce qui l’extrait du décor dans lequel elle se trouve, elle ne s’y intègre pas.

Philippe Rousselot

7.

8.

Éclairage venant de la gauche et très peu diffusé pour les deux personnages, mais c’est surtout la lumière sur le mur du fond qui marque ici, avec cette diagonale coupante venant de la fenêtre en hauteur et exprimant une grande violence en lacérant la surface de l’écran d’une couleur vive, donnant à l’arrière-plan une structure inclinée, déstabilisante.

Philippe Rousselot

8.

9.

Une nouvelle fois, jeu sur les perspectives, la caméra étant placée dans l’axe de convergence des lignes de fuites, traçant un chemin inexorable pour le personnage de Foster. Très peu d’angle mort dans le décor, éclairé comme nous le voyons par l’alignement de sources fluorescentes au plafond. Un tel dispositif donne une lumière diffuse dans l’axe de la profondeur (très longue surface d’éclairage) mais une lumière plus dure dans l’axe de la largeur (cette surface n’est pas très large – on voit d’ailleurs les ombres parques des rampes sur les murs). C’est par ailleurs le principe d’un tube fluorescent par exemple qui est long et fin et ne donne pas la même « qualité de lumière » selon l’axe où il est placé.

Philippe Rousselot

9.

10.

Lumière à effet reprenant le contraste coloré jaune/cyan. Aucune lumière ne vient directement d’une source présente dans l’espace filmé, tout est construit sur des entrées de lumière venant d’autres espaces, la porte de droite répandant sa lumière jaune découpée par les différentes ouvertures vitrées sur le sol derrière Foster tandis qu’une lumière cyan pénètre par la fenêtre du fond en même temps qu’elle débouche les deux colonnes en avant plan.

Philippe Rousselot

10.

11.

Projecteur focalisé depuis l’extérieur sur l’ouverture de porte, en douche, créant un faisceau rond autour de l’ouverture et une forte brillance dans les cheveux de Foster. L’intérieur du bâtiment est éclairé de manière uniforme en cyan. Et pour finir le bout de mur en avant plan visible à droite est éclairé de manière latérale et rasante, ouvrant ainsi l’espace sur le hors-champ.

Philippe Rousselot

11.

12.

Même jeu sur les fuyantes de perspective que dans le plan 9, Foster et le chien sont silhouettés sur le fond éclairé par la gauche en latéral pour le sol et par la gauche pour les arbres derrière. Contre-jour délimitant la fin du tunnel à droite mais sans pour autant toucher les silhouettes, alors que l’intérieur du tunnel est strié de bandes de lumière venant de la droite et de face. Espace une nouvelle fois déconstruit par strates obliques s’opposant à la symétrie rigide de la perspective.

Philippe Rousselot

12.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : Charlie et la Chocolaterie

10 jeudi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Charlie et la chocolaterie, courte focale, débouchage, décor numérique, dégradé, dominante bleue, dominante cyan, dominante verte, effet soleil, lumière en douche, lumière hivernale, ombres nettes, Philippe Rousselot, saturation, source ponctuelle, taches lumineuses, Tim Burton


Charlie et la chocolaterie

Tim Burton – 2005

1.

La maquette de l’usine de chocolaterie, faite de matière blanche et donc très réfléchissante, est éclairée par le haut et la droite en contre-jour pour obtenir ce beau modelé mettant bien en valeur les volumes, avec des dégradés autour des parties rondes (lumière diffuse donc). Le personnage flou dans le fond est éclairé en douche, le faisceau se concentrant uniquement sur son visage en soulignant les zones d’ombres (sous les yeux et le nez).

Philippe Rousselot

1.

2.

Lumière diffuse à dominante chaude venant du haut, au centre de l’image, et éclairant les personnages de part et d’autre du lit en ¾ contre-jour, faisceau concentré sur cet espace, les bords de l’image étant laissés dans l’ombre dans un effet d’irisation. Lampe de chevet et feu de cheminée à l’arrière-plan achèvent de dynamiser le tout.

Philippe Rousselot

2.

3.

Décor en fond (les parties supérieures sont vraisemblablement rajoutées numériquement) éclairé par le soleil avec une direction très marquée venant de la gauche, laissant tout l’avant-plan dans l’ombre. Il est ainsi étonnant de voir le personnage de Johnny Depp placé dans cette zone sombre sans véritablement d’effet le détachant du fond. Légers contre-jour pour modeler le visage et très faible débouchage diffus de face.

Philippe Rousselot

3.

4.

Lumière principale diffuse venant de gauche cadre avec débouchage de droite et contre-jour pour les cheveux et le contour des épaules. Le fond est quant à lui dynamisé par les reflets très présents des lampes murales qui bordent cet interminable couloir, avec une dominante cyan très prisée de nos jours dans le cinéma américain.

Philippe Rousselot

4.

5.

Le décor, éclairé dans l’ensemble par une lumière diffuse venant du haut, est mis en relief par des taches de lumière focalisées sur des points précis, sous le pont à gauche, les arbres en fond à droite etc… ce qui créé un ensemble avec des zones de différentes luminosités où le regard peut naviguer librement mais sans obtenir une image terne et neutre (d’autant plus que les couleurs sont très diverses entre le vert, le rouge et le jaune, et surtout très saturées). Les personnages en rouge à l’avant-plan sont éclairés de face par une source ponctuelle (on voit les ombres nettes sur la pelouse devant eux) ce qui fait briller leur combinaison en latex.

Philippe Rousselot

5.

6.

C’est bien évidemment la couleur qui ici retient l’attention, entre l’éclairage de face bleu diffus et le débouchage violet sur Johnny Depp, teintes une nouvelle fois saturées et reprises pour le fond qui affiche un dégradé allant de ce même violet au bleu susmentionné. Très léger contre-jour pour les épaule et l’arrête du chapeau reprenant la teinte de face.

Philippe Rousselot

6.

7.

Éclairage d’ambiance diffus, tamisé, basé sur les très hautes fenêtres et les appliques lumineuses fluorescentes, très peu d’ombres visibles. Courte focale permettant au regard d’embrasser tout le décor et accentuant fortement la perspective vers le trou lumineux d’où proviennent les personnages. Dominante colorée verdâtre apportant un aspect glauque et forcément clinique à la scène.

Philippe Rousselot

7.

8.

De nouveau, lumière très diffuse en face sur Depp, le centre lumineux de l’image étant le cercle de lumière dans son dos. Le décor est plus fortement éclairé que le personnage dont la lumière faciale sert à conserver les détails et textures de ses vêtements et à bien voir son visage. Dominante colorée bleutée sur l’ensemble, ambiance assez froide, distanciée.

Philippe Rousselot

8.

9.

Effet soleil venant de droite en ¾ contre-jour, avec débouchage diffuse mais visible à gauche créant une zone claire sur la tempe de Freddie Highmore qui le détache du sol piqueté de neige. Lumière froide à dominante bleutée retranscrivant une ambiance hivernale (opposition dans le film entre les dominantes bleues de l’extérieur et celles jaune-orangées du foyer pauvre mais accueillant de Charlie).

Philippe Rousselot

9.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : Constantine

09 mercredi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

éclairage de studio, étalonnage numérique, cadre dans le cadre, colorimétrie, Constantine, contre jour, contre-plongée, courte focale, débouchage, décor numérique, décor virtuel, dégradé lumineux, dominante orange, dominante rouge, dominante verte, effet soleil, effets spéciaux, flare, fond vert, Francis Lawrence, incrustation, pelure, Philippe Rousselot, pluie, reflet, sol mouillé, stores, surexposition, tube fluorescent


Constantine

Francis Lawrence – 2005

1.

Contre-plongée totale, le personnage est éclairé de deux directions principales, en contre-jour par la droite (brillance jaune forte sur la joue) et en latéral par la gauche, laissant le centre de son visage dans l’ombre. Sa silhouette se découpe sur le ciel uniforme, lumineux, contrastant avec l’à-plat noir constituant la majorité de l’image, les alentours du trou.

Philippe Rousselot

1.

2.

Dominante orange très prononcée pour l’ensemble du plan. Dégradé lumineux sur le fond, de droite à gauche, ainsi que sur le visage de Keanu Reeves pour reproduire l’effet d’une fenêtre droite cadre. Débouchage venant de la gauche pour l’autre moitié du visage. Et contre-jour venant de droite pour le premier plan, les montants du lit et les cheveux de la femme bien modelés par cette source.

Philippe Rousselot

2.

3.

Recréation d’un effet soleil dans un décor de studio avec cette lumière plongeante, inclinée, tapant en latéral sur le décor à travers les stores, vue sur « l’extérieur » complètement surexposée pour qu’aucun détail n’y soit visible. Contraste assez fort puisque tout ce que se trouve en dehors du faisceau orangé ne bénéficie que d’un faible éclairage d’appoint (le plafond par exemple) ce qui confère une ambiance tamisée et étouffante au décor.

Philippe Rousselot

3.

4.

Effet assez similaire mais avec présence du personnage, éclairé en contre-jour et de manière diffuse avec ce contour lumineux autour de la chemise ainsi que les brillances dans les cheveux. Débouchage très faible en face pour garder du contraste entre intérieur et extérieur, bien marquer la séparation entre ces deux espaces.

Philippe Rousselot

4.

5.

Plan tourné en studio sur un fond vert avec incrustation de l’arrière plan (ce que l’on appelle une « pelure »). Le chef opérateur doit ainsi éclairer son personnage d’avant plan en fonction de l’éclairage de la pelure, pour être raccord entre les deux et donc faire en sorte que le « truc » ne soit pas décelable du spectateur. Rachel Weisz est donc logiquement éclairée en ¾ contre-jour de la gauche, pour modeler son visage, avec un second contre-jour de la droite et du bas pour reprendre la direction des lumières de ville. Aucune lumière de face, tout doit provenir des sources visibles à l’image pour qu’on croit véritablement à l’interaction avant et arrière plan.

Philippe Rousselot

5.

6.

Effet fenêtre venant de la droite mais le haut du faisceau est coupé et n’éclaire pas le visage de Keanu Reeves qui est placé dans l’éclairage d’appoint, plus diffus, moins fort que l’effet et surtout avec moins de contraste (alors que l’on voit sur son camarade le contraste fort entre les deux parties du visage). Dégradé lumineux en diagonale entre le haut et le bas de l’image qui est baigné de cette surexposition venant de l’extérieur.

Philippe Rousselot

6.

7.

Lumière concentrée en face venant de la gauche et du bas pour Reeves, n’éclairant qu’une partie du visage alors que le reste de l’intérieur de la voiture n’est pas éclairé. La pluie gouttant sur la lunette arrière illuminée par les éclairages extérieurs de différentes teintes donne toute sa dynamique au plan.

Philippe Rousselot

7.

8.

Gros plan filmé en courte focale (déformation des perspectives), différence d’éclairage entre les strates : Rachel Waisz est éclairée de façon diffuse, sans aucune ombre, par une ou plusieurs sources étendues : on en remarque au minimum deux, de face, en reflet dans ses yeux. Une grande source carrée (certainement un réflecteur) et une plus rectangulaire (parions sur un tube fluorescent en appoint pour éclairer la joue droite). La bibliothèque derrière à gauche est éclairée de face également, un peu plus faiblement pour que l’attention reste focalisée sur la comédienne, et le couloir à droite est laissé plus dans l’obscurité.

Philippe Rousselot

8.

9.

Séparation des dispositifs lumineux, comme souvent chez Rousselot, entre le personnage en avant-plan et le décor derrière lui. Keanu Reeves est éclairé en jaune de face, assez fortement, avec un contre-jour cyan marqué sur l’arrête du visage et la main (teinte reprenant celle des feux tricolores visibles en fond). Derrière lui la pluie est éclairée en contre-jour très jaune, rendant le trottoir de gauche dans la profondeur complètement opaque pour que l’acteur s’y détache alors que la partie droite du cadre reste très visible avec les néons de la station essence et les reflets de phares sur le sol mouillé.

Philippe Rousselot

9.

10.

Plan à effet totalement rouge. La couleur rouge étant celle que l’œil humain a le plus de mal à déchiffrer car il y est très peu sensible (nous n’y distinguons que très peu de détails), Rousselot rajoute un contre-jour plus jaune venant de droite sur Keanu Reeves pour que celui-ci se détache du décor, nuancer la colorimétrie du plan.

L’idée étant de rendre la scène très agressive, il surexpose l’effet rouge sur le visage de l’acteur de fait que nous n’y distinguons rien du côté gauche. Il nous est également très difficile de décrypter tous les détails de l’arrière plan. Cadre dans le cadre avec l’ouverture du couloir capitonné en avant-plan dirigeant le regard sur le comédien.

Philippe Rousselot

10.

11.

Lumière très douce venant de la droite en latéral légèrement de face sur Tilda Swinton avec contre-jour également diffus, direction également respectée sur Rachel Weisz au sol. Le décor en fond bénéficie d’un dégradé des deux côtés, c’est le centre de l’image qui est ainsi le plus lumineux (là où doit se détacher la silhouette de l’ange) alors que les deux bords présentent des zones plus sombres. Dominante globale très verte entre les dalles de la piscine, les rideaux au fond à droite, la couleur des murs et même une légère dominante verte dans la lumière.

Philippe Rousselot

11.

12.

Peter Stormare est éclairé principalement de la droite en ¾ face, son costume blanc réfléchissant bien la lumière, Rousselot évite de l’éclairer trop fortement. Le décor est traité en contre-jour avec de l’eau disposée sur tout le sol renvoyant directement les reflets des lampes en fond dans l’objectif de la caméra et rendant ainsi le sol très présent à l’image, attirant le regard sur le désordre qui règne dans la pièce.

Philippe Rousselot

12.

13.

Lumière ici complètement recréée numériquement, le personnage étant filmé sur fond vert alors que tout le décor alentour est généré en post-production. Rousselot doit donc éclairer la silhouette en accord avec l’éclairage prévu en effets spéciaux, et donc en contre-jour total puisque le soleil se trouve dans le champ au centre de l’image. L’acteur est par conséquent uniquement silhouetté. Même l’effet de « flare » est a priori recréé numériquement ici.

Philippe Rousselot

13.

14.

Superbe plan alliant parfaitement la lumière créée sur le plateau et un traitement numérique de post-production, et ce pour accentuer l’effet dramatique de la narration. Keanu Reeves à droite est en train de s’élever vers le ciel alors que Peter Stormare tente de le maintenir au sol et de la ramener dans l’ombre. Ainsi la lumière, au demeurant plutôt diffuse mais directionnelle, venant de la droite, est-elle nettement retouchée sur le visage de Reeves avec création d’un effet diffuseur et en accentuant la surexposition alors qu’elle est gardée intacte et sans effets rajoutés sur le visage de Stormare. Plus on part sur la droite plus l’image devient irréelle, brumeuse, retravaillée. Comme un dégradé visuel entre une lumière « brute » créée en direct et une lumière « transformée » et remodelée. Alliance parfaite des techniques et des approches pour exprimer une idée narrative.

Philippe Rousselot

14.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : Big Fish

07 lundi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

éclairage sous marin, étalonnage numérique, Big Fish, brillance, contre jour, courte focale, débouchage, dégradé, dominante bleue, dominante orange, effet soleil, filtre diffuseur, fumée, lumière diffuse, modelage, Philippe Rousselot, reflets, silhouettage, sous exposition, stores, surexposition, Tim Burton, tubes fluorescents


Big Fish

Tim Burton – 2003

1.

Lumière très blanche et très diffuse venant de toutes les portes et lucarnes présentes des deux côtés du couloir avec débouchage diffus venant du haut dans l’axe caméra et éclairant tout l’avant du couloir qui est plus lumineux que le fond. L’image est retouchée numériquement pour donner un aspect brumeux assez proche de ce que donnerait un filtre diffuseur. Ce parti pris sera suivi sur l’ensemble du film comme nous le verrons par la suite.

Philippe Rousselot

1.

2.

Création de deux espaces lumineux dessinant un parcours pour le personnage, avec le fond éclairé par la gauche qui permet de le silhouetter, lui-même traversant la zone sombre du couloir (visage complètement sous exposé) pour se diriger vers la porte de la chambre de son père éclairée en face. Et contre-jour venant de la droite pour la brillance et l’ombre sur le mur de gauche.

Philippe Rousselot

2.

Philippe Rousselot

Plan au sol plan 2.

3.

Éclairage sous un double axe entre le contre-jour permettant de bien souligner la fumée/brouillard au sol, et l’éclairage de face assez plongeant qui révèle le visage de McGregor tout en projetant l’ombre de son béret sur sa ligne de regard pour rendre le plan inquiétant, incertain. Construction verticale, le centre de l’image, lumineux en raison de la fumée et de cette lumière en douche, est encadré de deux bandes sombres de forêt. La lumière trace donc ici un chemin et donc une frontière entre l’espace du danger sur les côté et la mince bande visible correspondant à la limite de visibilité et donc de sécurité.

Philippe Rousselot

3.

4.

Buscemi est éclairé en ¾ contre de manière diffuse pour modeler son visage tout en conservant une direction de lumière principale correspondant, de par sa provenance, à la zone claire de l’image (le lac en fond) et en accentuant le contraste de l’image (pas ou très peu de débouchage en face, surtout pour le visage). On notera ici les couleurs plutôt ocres/marron évoquant la nature, les bois, la terre.

Philippe Rousselot

4.

5.

Contre-jour très fort et très concentré dans les cheveux et sur les épaules de McGregor, à la limite de la surexposition, et avec un effet diffusion encore une fois vraisemblablement recréé en post-production numérique créant un léger halo autour des zones lumineuses. Très faible débouchage en face permettant tout juste de distinguer le visage du comédien, et petites touches de lumière sur les feuilles en fond pour faire vivre le décor.

Philippe Rousselot

5.

6.

On voit très bien ici l’effet du filtre diffuseur (qu’il soit numérique ou non) autour des petites ampoules d’arrière plan, formant ce halo si caractéristique, que Burton et Rousselot utilisent pour traduire visuellement le monde onirique du personnage (ainsi que les couleurs souvent vives et saturées). McGregor est éclairé en contre-jour de la gauche, lumière légèrement bleutée contrastant avec le latéral jaune venant de la droite. Le personnage est totalement mis en avant par ce fond lumineux et paraît flotter sur un ciel étoilé.

Philippe Rousselot

6.

7.

Éclairage principal venant de la droite, en latéral plongeant, avec débouchage de la gauche. Effet diffuseur de nouveau avec le halo ouateux autour des zones claires, en particulier les robes blanches. Le décor est entièrement illuminé, jusqu’à l’église en fond de plan, et des lampions disposés dans le haut du cadre pour dynamiser encore plus. Utilisation de tons verts et pastels qui rassemblent la foule en une masse compacte uniformisée au centre de cet eden illusoire de pelouse.

Philippe Rousselot

7.

8.

Lumière latérale diffuse ne dessinant que l’arrête du visage d’Albert Finney avec un joli dégradé, le contraste entre la zone éclairée, la joue laissée dans l’ombre totale et le fond très sombre est saisissant. Fond d’ailleurs pas tout à fait uni puisqu’on y distingue des stries verdâtres, permettant d’éviter l’à plat trop sombre, de donner de la vie au plan.

Philippe Rousselot

8.

9.

Alison Lohman est éclairée de face avec une lumière étale, diffuse, et le contraste est donné grâce à un contre-jour venant de la droite et illuminant cette partie de sa chevelure (modelant au passage le bras posé sur son épaule). Contraste également donné par le dégradé très visible donné à l’arrière plan éclairé de la droite, la partie gauche du cadre en étant ainsi plus assombrie.

Philippe Rousselot

9.

10.

Plan évidemment hommage à Edward Aux Mains d’Argent, c’est ici le fond et ses trois grandes fenêtres floues surexposées qui donnent tout son relief à l’image en détachant la forme des mains robotiques, elles mêmes éclairées par des sources très diffusées en contre-jour produisant ces nombreux reflets très larges sur toute la surface du métal (des sources ponctuelles auraient donné des points lumineux concentrés en reflets et non des taches – la lumière diffuse est ainsi largement utilisée en publicité pour éclairer des voitures par exemple).

Philippe Rousselot

10.

11.

Ensemble très lumineux avec lumière diffuse venant du haut, presque surexposée sur le visage de McGregor et sur le sol et les murs, présence dans le cadre d’une fenêtre surexposée ainsi que des tubes néons au plafond. Teintes majoritairement ocres et marrons, assez austères. Et surtout utilisation d’une courte focale pour bien marquer la distance entre avant et arrière plan et embrasser tout l’espace.

Philippe Rousselot

11.

12.

Scène sous marine filmée à travers la vitre de la voiture immergée, avec beaucoup de buée permettant de filtrer la lumière et de la diffuser, avec des stries habilement placées pour révéler le regard de McGregor. Dominante bleue/cyan dans l’ensemble, avec un latéral légèrement contre-jour plus blanc (neutre) que le reste venant de la gauche qui constitue la direction principale, et un second contre-jour franchement cyan et plus faible venant de droite pour délimiter la joue, et détourer les doigts en avant-plan.

Philippe Rousselot

12.

13.

Le plan commence avec une lumière neutre mais tirant sur le bleu-cyan, venant de la gauche et du haut avec un débouchage à droite, le tout donnant une ambiance pesante et grave à la scène (13 A).

Philippe Rousselot

13 A.

C’est alors qu’apparaît l’effet soleil qui colorimétriquement tranche complètement avec le dispositif précédant (13 B). Lumière très orangée et diffuse filtrée via les stores de la fenêtre, venant de la gauche mais plus de face, le tout supplantant et faisant disparaître la dominante bleu-cyan qui s’évanouit presque complètement (encore forcément un peu présente dans les zones d’ombres, donnant ainsi un efficace contraste coloré renforçant l’impression d’allégresse nouvelle).

Philippe Rousselot

13 B.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : La Planète des Singes (Deuxième partie)

04 vendredi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

étalonnage numérique, dominante bleue, effet feu, effet lune, filtre dégradé, fumée, La Planète des Singes, lumière diffuse, nuit américaine, Philippe Rousselot, point chaud, reflet, sous exposition, surexposition, Tim Burton


La Planète des Singes (Planet Of The Apes)

Tim Burton – 2001

10.

Lumière très diffuse de face, venant du haut et de la gauche avec débouchage à droite (quasiment aucune ombre visible sur les visages) et contre-jour venant de gauche pour découper les personnages en reprenant la lumière du fond de jungle très lumineux (fumée et contre-jour).

Philippe Rousselot

10.

11.

Contre-jour pour l’ensemble de l’assistance de singes (brillances sur les casques et zone lumineuse en haut du cadre attestant de la présence de fumée, et d’un projecteur en plein centre juste au dessus du bord cadre) et lumière diffuse venant de droite et du bas pour les premiers rangs (on en voit bien l’effet sur les cuirasses des deux personnages de droite) avec un éclairage additionnel en face venant du haut et dans l’axe caméra. Michael Clarke Duncan et Tim Roth sont de fait éclairés en contre-jour à l’avant plan, et ce des deux côtés (reflets sur les armures).

Philippe Rousselot

11.

12.

Effet feu sur les personnages, bien orangé, venant du bas et projeté jusqu’à la falaise derrière, mais l’ensemble de la crête où sont assis les acteur est éclairé en contre-jour par un effet lune bleuté qui « décroche » ce sol rocailleux du fond et créé ainsi un contraste coloré marqué.

Philippe Rousselot

12.

13.

Utilisation très probable ici d’un filtre neutre dégradé, tant le bas de l’image paraît plus lumineux que le haut, le filtre ayant pour effet d’assombrir le ciel en gardant ce sol pourtant sombre plus lumineux, et surtout mettant en avant la ligne de tentes qui constitue une ligne lumineuse traversant l’écran (et plus encore qu’un filtre, retouche numérique avec un « cache » pour séparer haut et bas de l’image et traiter l’étalonnage différemment entre les deux parties du plan, assombrissant le haut et réduisant le contraste en bas – le film étant tourné en pellicule puis intégralement numérisé pour la post-production).

Philippe Rousselot

13.

14.

Scène de « nuit américaine » où le soleil est placé en contre-jour à droite, avec adjonction d’un débouchage assez fort en face (l’ensemble restant assez sombre car c’est tout le plan qui est sous-exposé). Dominante bleu/cyan attestant de la scène de nuit (ou petit matin).

Philippe Rousselot

14.

15.

Ciel totalement surexposé, « cramé », avec effet contre-jour repris sur les corps des singes enfumés avec néanmoins un débouchage en face pour garder du détail. L’ensemble est aveuglant, violent, agressif et fait bien ressentir l’aridité du terrain et la dureté de la bataille.

Philippe Rousselot

15.

16.

Même effet de plan à contre-jour avec ciel totalement surexposé, la poussière et la fumée rendant en plus tout le terrain très lumineux et difficile à déchiffrer, on ne voit que très peu de détails au sol, uniquement des silhouettes, et la blancheur du ciel contamine tout l’espace de la bataille.

Philippe Rousselot

16.

17.

Nouvel effet de contre-jour et arrière plan surexposés, blancs, mais avec personnages en premier plan dont le visage (ou presque) et visible grâce à un débouchage diffus en face qui relève le niveau lumineux et fait briller les yeux du personnage de Clarke Duncan.

Philippe Rousselot

17.

18.

Lumière diffuse de face englobant tout le décor, avec contre-jour bleu-cyan reprenant la lumière forte visible en hauteur sous les arcades (on y voit d’ailleurs un « point chaud » sur le mur blanc trahissant la présence d’un projecteur juste au dessus).

Philippe Rousselot

18.

PRÉCÉDENT (Première partie)

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : La Planète des Singes (Première partie)

03 jeudi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ 4 Commentaires

Étiquettes

éclairage de nuit, éclairage de studio, contraste coloré, décor numérique, dominante jaune, effet coucher de soleil, effet lune, fond vert, La Planète des Singes, lumière diffuse, lumière en douche, lumière venant du bas, Philippe Rousselot, studio, Tim Burton


La Planète des Singes (Planet Of The Apes)

Tim Burton – 2001

1.

Nette mise en avant du personnage avec lumière diffuse venant du bas et de la droite, pour le rendre menaçant, un contre jour pour les brillances sur le casque, mais surtout le décor de jungle derrière lui n’est éclairé dans la profondeur, en contre-jour, que derrière le personnage pour créer une zone lumineuse sur laquelle se détache sa silhouette. Les bords de l’image sont plus sombres.

Philippe Rousselot

1.

2.

Tim Roth est ici placé en contre-jour par rapport au soleil (brillance sur l’épaule droite), sa silhouette se détachant du ciel, et est éclairé de face par une lumière très diffuse permettant de bien voir son visage (enfin son maquillage…). Le contraste de l’image est donc adouci considérablement et évite l’effet silhouette trop marqué.

Philippe Rousselot

2.

3.

Ambiance coucher de soleil mais sans que l’effet ne soit trop appuyé par la lumière, avec juste un petit contre-jour orangé pour le personnage de Paul Giamatti en second plan, et une lumière diffuse en face pour relever le niveau global. Léger contre-jour également venant de droite sur le mur et les arbres reprenant la couleur du ciel en fond.

Philippe Rousselot

3.

4.

Décor très vaste de studio à éclairer, avec découverte recréée numériquement dans la profondeur. Contraste coloré entre l’ambiance froide du fond (nuit) et le jaune orangé des torches d’avant plan repris pour éclairer le centre de la scène, de face et de manière diffuse. Les personnages visibles à travers la fenêtre de la prison sont éclairés depuis l’intérieur, l’environnement lumineux extérieur ne les touche pas (les deux espaces sont indépendants et antagonistes).

Philippe Rousselot

4.

5.

Dominante encore une fois jaune, en face diffuse et en contre-jour sur Helena Bonham Carter, le décor de jungle flou derrière elle étant éclairé depuis le haut avec cette même couleur. Les personnages sont souvent très éclairés en face dans les scènes de nuit de ce film, Rousselot jouant davantage le contraste et la sous exposition avec ses décors.

Philippe Rousselot

5.

6.

Le plan commence en large avec les personnages en pied, éclairés en contre-jour (effet lune) avec une lumière en douche additionnelle pour le visage de Tim Roth, inquiétant, qui se rapproche de la caméra (6 A).

Philippe Rousselot

6 A.

Une fois suffisamment rapproché de l’objectif et donc filmé en plan poitrine (6 B), il entre dans le faisceau d’un projecteur plus diffus concentré en face sur son visage, assez plongeant, renforçant l’ombre de ses arcades sourcilières et faisant briller sa tunique (utilisation plus que probable d’une boule chinoise). Il garde le contre-jour bleuté qui contraste avec cette nouvelle lumière davantage jaunâtre.

Philippe Rousselot

6 B.

7.

Le décor d’avant plan est éclairé en contre jour de la droite et de la gauche (on le voit bien sur l’élément rocheux en forme de crâne de singe au centre qui est éclairé des deux côtés) avec une brillance plus accentuée au centre de l’image pour reprendre l’effet de la lune (éclairage totalement recréé puisque tournage en studio sur fond vert et décor d’arrière plan numérique). Ces directions de lumière sont reprises bien sûr sur les personnages, on voit par exemple le liseré entourant complètement la silhouette d’Estella Warren alors qu’elle surgit de la caverne et ne devrait nullement recevoir de lumière (mais cela permet de la rendre visible).

Philippe Rousselot

7.

8.

Plan composé selon deux axes perpendiculaires (le trou dans les arbres et la berge au second plan) qui sont les deux pôles lumineux du plan, lumière zénithale concentrée sur le devant de la berge mais n’éclairant pas le mur d’arbres juste derrière, et fumée éclairée de manière étale en contre-jour au fond du plan pour mettre en avant la tranchée produite par le crash du vaisseau (ce fond très clair est mis en avant par l’avant plan complètement sombre).

Philippe Rousselot

8.

9.

Le personnage est à nouveau éclairé indépendamment du décor dont le relief de la végétation est modelé par un contre-jour (qui fait reluire les feuilles mouillées et éclaircit l’arrière plan enfumé) et un latéral venant de gauche pour donner du relief et de la texture à la feuille qui se trouve dans cette partie du cadre. Giamatti est quant à lui éclairé de face et de façon diffuse avec un faible contre-jour pour sa « chevelure » et son épaule.

Philippe Rousselot

9.

 

SUITE (Deuxième partie)

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Philippe Rousselot : Le Tailleur de Panama

02 mercredi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Philippe Rousselot

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

cadre dans le cadre, contraste coloré, dominante bleue, effet lampe, effet plafonnier, halo, John Boorman, Le tailleur de panama, miroir, Philippe Rousselot, reflet, silhouettage, source ponctuelle


Le Tailleur de Panama (The Tailor Of Panama)

John Boorman – 2001

1.

Contraste coloré très fort entre l’extérieur baigné de lumière froide (bleu saturé de la tombée du jour accompagné du vert des éclairages urbains) et la lumière plus chaude utilisée en intérieur sur Pierce Brosnan, avec une face venant de gauche un débouchage de droite et un contre-jour pour les cheveux.

Philippe Rousselot

1.

2.

Effet plafonnier sur Geoffrey Rush permettant de le détacher nettement du décor en créant un halo lumineux sur ses épaules et son crâne, là où l’ensemble du décor est éclairé d’une lumière diffuse globale. Utilisation du miroir à droite pour ouvrir la perspective et montrer les ouvriers qui s’affairent dans le hors champ gauche.

Philippe Rousselot

2.

3.

Éclairage diffus par en dessous, venant de la gauche et coupé en hauteur pour créer un dégradé lumineux haut/bas sur le visage de Rush ainsi que sur le décor. Léger débouchage de droite pour le comédien.

Philippe Rousselot

3.

4.

L’effet lampe est circonscrit au bras et à l’épaule de Pierce Brosnan, son visage étant comme on peut le voir éclairé par une source diffuse placée en hauteur et gauche cadre. Comme souvent, l’effet est ici ajouté à un dispositif lumineux de base diffus, il n’est pas la source principale du plan. Contre-jour pour créer les brillances sur les arabesques métalliques derrière Brosnan.

Philippe Rousselot

4.

5.

Lumière plus à effet qu’à l’accoutumée chez Rousselot, avec cette dominante bleutée sur une source assez ponctuelle venant de la droite. Contraste coloré avec la petite lampe de chevet à la lumière très jaune qui permet de dynamiser le plan.

Philippe Rousselot

5.

6.

Deux fenêtres présentes dans le cadre dont en réflexion dans un miroir avec découverte sur l’extérieur, impliquant donc un fort éclairage en intérieur pour garder un niveau lumineux suffisant. Rousselot garde la direction principale venant de la gauche sur les personnages mais équilibre le niveau avec un débouchage à droite pour ne pas trop jouer l’effet. Jeu multiple sur les cadres dans le cadre entre l’ouverture en fond de cadre droite et le miroir séparant les deux personnages avec ouverture sur le port. On remarquera également le jeu de couleur pastel verdâtre entre l’eau du dehors et le papier peint.

Philippe Rousselot

6.

7.

Geoffrey Rush est éclairé de face un peu par la gauche, de manière diffuse alors que Brosnan est placé dans l’effet de la lampe de chevet avec une teinte plus jaune. Mais ce qu’on remarque immédiatement est la découverte en fond avec la façade éclairée en bleu et rouge et l’ouverture sur le couple en plein ébat éclairé par le bas et la droite. Rousselot et Boorman façonnent un cadre où s’emboitent de multiples ouvertures donnant sur différents espaces lumineux et colorés, reprenant par là l’idée de poupées gigognes du scénario basé sur les faux semblants.

Philippe Rousselot

7.

8.

Lumière douce dessinant les corps en latéral, venant du bas et rasant les silhouettes pour donner du volume et du modelé, de droite et de gauche, le tout sur un fond très clair et indistinct pour faire ressortir les silhouettes. Très faible débouchage en face, seul le contour des visages doit être éclairé.

Philippe Rousselot

8.

9.

Éclairage à effet avec cette lumière rouge uniquement concentrée sur Pierce Brosnan, détaché du fond sombre avec ouverture sur un espace bleuté à droite, donnant du contraste coloré au plan.

Philippe Rousselot

9.

10.

Lumière de face ponctuelle sur Rush (ombre très nette des barreaux sur sa veste et son visage). Décor de fond éclairé par des sources focalisées, en particulier la maison jaune juste derrière lui, permettant d’éviter le fond trop opaque. Et surtout les phares de voiture surexposés donnant la dynamique au plan et se reflétant sur le sol trempé.

Philippe Rousselot

10.

11.

Si la voiture en elle-même, outre les phares, est éclairée par le haut grâce à une source diffuse peu puissante, on remarque que la végétation autour est illuminée de taches de lumière forte en face (droite cadre) et contre-jour (gauche cadre) ce qui permet d’enfermer littéralement la voiture dans le cadre, de faire ressortir toutes ces plantes qui laissent peu d’espace au véhicule.

Philippe Rousselot

11.

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…

Projection Privée : spéciale Philippe Rousselot

01 mardi Mai 2012

Posted by Jean Charpentier in Audio, Chefs Opérateurs, Interview, Liens et interviews, Philippe Rousselot

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Cinémathèque française, France Culture, Interview, Philippe Rousselot, podcast, Projection Privée, radio


Philippe Rousselot

L’émission « Projection Privée » animée chaque samedi de 15h à 16h par Michel Ciment sur France Culture a dédié une émission entière à Philippe Rousselot lors de sa venue en France pour la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque Française. Il revient sur sa carrière mais rentre également très en détail dans les techniques d’éclairages, les partis pris de lumière, les enjeux du travail de directeur de la photographie, les collaborations avec les metteurs en scène (passage absolument passionnant sur Frears et Les Liaisons Dangereuses), ce qui en fait un document absolument indispensable de bout en bout.

Le podcast de l’émission est disponible sur le site de France Culture (environ 1h):

Projection Privée : Philippe Rousselot

Share this:

  • Facebook
  • Twitter
  • E-mail
  • Tumblr
  • LinkedIn

WordPress:

J’aime chargement…
← Articles Précédents

RSS Feed RSS - Articles

RSS Feed RSS - Commentaires

Catégories

  • Chefs Opérateurs (172)
    • Adrian Biddle (10)
    • Harris Savides (22)
    • Jan DeBont (31)
    • Peter Biziou (11)
    • Philippe Rousselot (32)
    • Rudolph Maté (6)
    • Sven Nykvist (11)
    • Vilmos Zsigmond (24)
    • Vittorio Storaro (4)
  • Liens et interviews (26)
    • Article (6)
    • Audio (6)
    • Interview (20)
    • Video (9)
  • Techniques et écriture filmique (6)
    • Eclairage doux (diffus) / Eclairage dur (ponctuel) (1)
    • L'Objectif A Bascule (1)
    • La Demi-Bonnette (1)
    • La Focale (1)

Index et Glossaire

  • Index des films
  • Glossaire
  • Index des articles techniques

Filmographies

  • Adrian Biddle
  • Peter Biziou
  • Jan De Bont
  • Rudolph Maté
  • Sven Nykvist
  • Philippe Rousselot
  • Harris Savides
  • Vilmos Zsigmond
  • Vittorio Storaro
  • Liens et interviews

Archives

  • janvier 2016 (11)
  • février 2014 (2)
  • janvier 2014 (2)
  • décembre 2013 (1)
  • octobre 2013 (2)
  • septembre 2013 (1)
  • juillet 2013 (3)
  • juin 2013 (3)
  • mai 2013 (5)
  • avril 2013 (1)
  • mars 2013 (2)
  • février 2013 (9)
  • janvier 2013 (8)
  • décembre 2012 (7)
  • novembre 2012 (5)
  • août 2012 (3)
  • juillet 2012 (4)
  • juin 2012 (16)
  • mai 2012 (23)
  • avril 2012 (15)
  • mars 2012 (28)
  • février 2012 (31)

Articles récents

  • Jean regarde des films: Persona (Ingmar Bergman, 1966), partie 1
  • Sven Nykvist : Persona (Première partie)
  • Sven Nykvist : Toutes ses femmes
  • SFX STORY OU DEUX MILLÉNAIRES D’EFFETS SPÉCIAUX : entretien avec Pascal Pinteau.
  • France Culture – (ré)écouter – France Culture

Blogs

  • Asie Vision Jean Dorel vise l’Asie
  • Chroniques d'un chef opérateur
  • Fourre-Tout et Babillages
  • Humeurs Sanguines
  • Le Blog d'un Odieux Connard
  • Le Blog de M. Carré
  • Les Temps Sont Durs Pour Les Rêveurs
  • Philip Bloom Un des meilleurs site (et blog) technique sur l’art et la manière de faire de la chefoperie…. (en anglais)

Sites

  • ALGA-PANAVISION (Loueur de matériel ciné)
  • American Society Of Cinematographers (ASC)
  • ARRIFLEX
  • Association Française des directeurs de la Photographie (AFC)
  • Philip Bloom Un des meilleurs site (et blog) technique sur l’art et la manière de faire de la chefoperie…. (en anglais)
  • TSF (loueur matériel ciné)
  • Vodkaster

TAGS

Adrian Biddle amorce Brian DePalma brillance cadre dans le cadre colorimétrie contraste contraste coloré contre-plongée contre jour courte focale David Fincher demi-bonnette Die Hard dominante dominante bleue dominante cyan dominante jaune dominante orange débouchage dégradé dégradé lumineux effet fenêtre effet feu effet lampe effet lune effet plafonnier effet soleil effets spéciaux faisceau focalisé filtre diffuseur filtre dégradé flare fumée Gus Van Sant halo Harris Savides hors champ Ingmar Bergman Interview Jan DeBont John McTiernan longue focale lumière diffuse lumière dure lumière en douche lumière naturelle lumière ponctuelle lumière rasante lumière venant du bas néon Paul Verhoeven perspective forcée Peter Biziou Philippe Rousselot Piège de cristal plongée reflet reflets Ridley Scott silhouettage source ponctuelle source unique source à l'image sous exposition stores studio surexposition Sven Nykvist texture tubes fluorescents Vilmos Zsigmond éclairage de nuit éclairage de studio éclairage latéral

Categories

Adrian Biddle Article Audio Chefs Opérateurs Eclairage doux (diffus) / Eclairage dur (ponctuel) Harris Savides Interview Jan DeBont L'Objectif A Bascule La Demi-Bonnette La Focale Liens et interviews Peter Biziou Philippe Rousselot Rudolph Maté Sven Nykvist Techniques et écriture filmique Video Vilmos Zsigmond Vittorio Storaro
juin 2022
L M M J V S D
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
27282930  
« Jan    

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné
    • L'Antre de Jean Charpentier
    • Rejoignez 380 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • L'Antre de Jean Charpentier
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

    %d blogueurs aiment cette page :