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L'Antre de Jean Charpentier

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Archives de Tag: Black Rain

Jan Debont : Black Rain (Deuxième partie)

22 vendredi Juin 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

éclairage à effet, Black Rain, brillances, contraste, contraste coloré, débouchage, dominante bleue, dominante orange, fumée, Jan DeBont, lumière rouge, lumière venant du bas, rayons, Ridley Scott, source à l'image, source unique, sous exposition, tubes fluorescents


Black Rain

Ridley Scott – 1989

10.

Kate Capshaw est éclairée principalement de la gauche et du bas pour donner une note inquiétante à la scène, avec une dominante bleue, alors que le débouchage de face, par contraste, est plutôt orangé. Le décor en fond est entièrement éclairé en bleu pour donner une note réellement froide à l’ensemble.

Jan DeBont

10.

11.

Contraste élevé sur ce plan, la majeure partie du visage de Douglas est laissée dans l’ombre face caméra, la partie droite étant éclairée par une source assez faible venant de droite et du bas en ¾ contre-jour. Il bénéficie également d’un contre-jour provenant de la fenêtre en fond pour délimiter la joue et les cheveux grâce à un liseré plus fort le détachant du fond. Dominante bleue pour l’ensemble, pas de contraste coloré, la lumière est très dure, froide, implacable.

Jan DeBont

11.

12.

Dominante orangée, provenant principalement des fenêtres en arrière-plan, l’intérieur de la pièce n’étant que très peu éclairé si ce n’est un faible latéral gauche sur Michael Douglas, de même teinte, et un ¾ contre droit sur Takakura. À l’instar de nombreux plans d’intérieur du film, DeBont sous-expose complètement son décor, ne garde qu’une direction de lumière, elle-même sous-exposée, sur le personnage, et dispose de zones très lumineuses en arrière-plan, soit via des ouvertures sur l’extérieur comme ici, soit via la présence de tubes fluorescent.

Jan DeBont

12.

13.

Direction de lumière unique, tranchante, venant de la gauche en provenance de la fenêtre qui donne sur la fonderie, avec cette violente dominante rouge faisant émerger les visages de l’obscurité. L’accent est mis sur le personnage de gauche qui est placé dans un faisceau de lumière bleue en douche entrecoupé régulièrement des pales d’un ventilateur. La découverte sur l’usine visible par la fenêtre nous donne une référence visuelle rendant le rouge encore plus violent, et DeBont utilise le décor de fonderie pour justifier des nombreuses étincelles qui dynamisent cet arrière-plan.

Jan DeBont

13.

14.

Éclairage de ¾ face de nouveau à dominante rouge, DeBont plaçant en arrière-plan une source plus neutre pour que l’œil puisse faire le comparatif, renforçant ainsi la puissance du rouge. La quasi moitié du plan est occupée par une portion de décor floue à droite, coinçant ainsi le personnage dans la moitié gauche, l’enfermant dans le cadre dans une situation instable et dangereuse.

Jan DeBont

14.

15.

Éclairage à effet, très important, de par ces rayons de lumière très dessinés par une fumée assez dense, provenant de fenêtres en haut du cadre, et sur lesquels se dessinent les silhouettes des personnages. Le décor est en soi éclairé de façon assez globale et diffuse par le haut et par la droite, avec débouchage de gauche. Des brillances sont perceptibles sur le paravent doré placé en fond de cadre, attirant le regard sur cette zone et donc sur le groupe de personnage. C’est ici la lumière qui est au centre de la construction du cadre, très graphique.

Jan DeBont

15.

16.

Lumière plus neutre qu’auparavant pour cette dernière scène plus posée, avec le latéral assez fort venant de gauche et, pour une fois, un débouchage à droite permettant de distinguer entièrement le visage de Douglas. Enseigne lumineuse bleue placée droite cadre en fond pour dynamiser le plan, y apporter une note colorée en rappelant la dominante globale du film.

Jan DeBont

16.

17.

Michael Douglas est nettement mis en avant au sein du plan, parmi la foule, en étant placé en silhouette sur un fond très lumineux, et surtout au centre d’un faisceau venant d’en haut et de la droite, focalisé principalement sur lui. La composition du cadre le place également à part, personnage ne se plaçant à proximité immédiate du comédien, la foule étant plutôt reléguée gauche cadre.

Jan DeBont

17.

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Jan DeBont : Black Rain (Première partie)

21 jeudi Juin 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

amorce, Black Rain, contraste coloré, contre jour, dominante bleue, effet fenêtre, effet stores, enseigne lumineuse, fumée, gyrophare, HMI, hors champ, Jan DeBont, longue focale, reflets, Ridley Scott, silhouettage, source à l'image, sous exposition, strates, tubes fluorescents


Black Rain

Ridley Scott – 1989

1.

Posant le parti pris global du film, le plan est éclairé en contre-jour total avec une dominante bleutée, le débouchage en face étant réduit au minimum pour voir l’expression de visage de Michael Douglas, mais l’image reste dans son ensemble très sombre et surtout très froide (réflexion de la lumière bleue sur le carrelage du mur à gauche et le métal des casiers à droite). DeBont alternera constamment au cours du film entre cette dominante froide et des scènes baignées d’orange et de rouge, tranchant violemment avec cette ambiance première.

2.

La couleur est ici légèrement plus chaude grâce à un faible débouchage orangé venant de droite, contrastant avec l’effet principal, un effet de fenêtre bleuté venant en latéral de gauche sur les deux personnages, éclairant fortement leur face gauche, seule zone très lumineuse du plan qui reste très sous-exposé dans son ensemble. Le fond notamment est opaque avec un faible effet store derrière le personnage de gauche.

Jan DeBont

2.

3.

Éclairage une nouvelle fois en contre-jour total avec une seule fenêtre présente en fond de cadre, comme pour le plan 1, et un débouchage véritablement réduit au minimum. Les personnages sont tout juste découpés sur le fond clair ou silhouettés par un liseré très fin (personnage de droite). Belles réflexions sur les cadres photos gauche cadres qui donnent tout leur dynamisme au plan. Contraste coloré entre le bleu de la lumière extérieure (dû à des projecteurs HMI non filtrés) et l’orangé de l’éclairage d’appoint de face, intérieur, introduisant dès le départ l’idée de violence et de rupture dans la scène. Utilisation de la longue focale avec passage d’amorces floues en premier plan pour montrer la confusion qui règne dans le restaurant.

Jan DeBont

3.

4.

Le contraste coloré constitue l’effet principal du plan, construisant l’ensemble de l’espace visible avec trois strates nettement définies entre le fond où s’affairent les bouchers, éclairé de face en rose/violacé, le centre de l’image où les deux bouchers ont cette fois conscience de ce qui se passe et se tiennent immobiles, éclairé par une source à dominante froide, bleue/verdâtre, placée en douche et à gauche, en bien sûr Michael Douglas en avant-plan éclairé de la droite par une source jaune, attirant ainsi le regard vers le hors-champ de ce côté, propulsant l’action vers un nouvel espace.

Jan DeBont

4.

5.

Comme nous l’avons vu dès le plan 1 du Quatrième Homme de Verhoeven, DeBont s’est fait une spécialité de l’utilisation des tubes fluorescents placés au sein même de l’image pour donner une accroche lumineuse forte dans le plan sans pour autant éclairer l’ensemble du plan en raison de leur faible rayonnement, permettant ainsi au chef opérateur de gérer sa lumière indépendamment. Il dispose ainsi ici ses tubes en fond de plan, et éclaire Douglas par la droite, ainsi que la carcasse de viande en premier plan, qui bénéficie en plus d’un débouchage de face pour qu’on y distingue du détail. Et bien sûr utilisation du rideau translucide pour faire écran et brouiller la vue du spectateur, rendant l’espace incertain et dangereux.

Jan DeBont

5.

6.

Nouvel exemple d’utilisation de tube fluo dans le champ, créant la structure du cadre en remplissant la partie vide droite cadre (personnage excentré et tourné vers le hors champs), donnant une accroche lumineuse forte au regard alors que la pièce est laissé assez sombre. Douglas est éclairé en latéral pour son visage, reprenant plus ou moins l’effet de la lampe gauche cadre mais avec une source placé plus en  hauteur et plus latéralement, permettant de distinguer ses traits.

Jan DeBont

6.

7.

Mise en valeur de Yûsaku Matsuda grâce à un contre-jour dessiné par de la fumée et venant de l’extérieur (utilisation une nouvelle fois d’une fenêtre unique en fond de cadre comme source principale) et l’éclairant uniquement lui, Il bénéficie également d’un latéral droit qui révèle les traits de son visage, alors que le personnage de gauche est juste silhouetté par un contre-jour venant de droite.

Jan DeBont

7.

8.

Ken Takakura est assez simplement éclairé grâce à une lumière neutre venant de gauche complétée par un débouchage plus orangé à droite, et surtout un arrière plan parsemé de petites sources colorées rouge, bleues et cyan (gyrophares, enseignes lumineuses) ainsi qu’un écran de fumée, selon un système que DeBont a largement exploité sur les plans extérieurs sur Reginald Veljohnson dans Die Hard (voir par exemple le plan 87, sixième partie).

Jan DeBont

8.

9.

Contre-jour, sans débouchage, grâce encore à une fenêtre, droite cadre, donnant ici principalement du relief aux objets brillants sur la table qui sépare les deux personnages, donnant à la scène une ambiance glaciale, très crue, les personnages n’étant absolument pas mis en valeur.

Jan DeBont

9.

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