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L'Antre de Jean Charpentier

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Archives de Tag: Butcher Boy

Adrian Biddle : V For Vendetta

17 vendredi Fév 2012

Posted by Jean Charpentier in Adrian Biddle, Chefs Opérateurs

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1492, Adrian Biddle, brillance, Butcher Boy, cadre dans le cadre, contraste de couleurs, débouchage, dominante, fumée, James McTeigue, lumière dure, silhouettage


V For Vendetta

James McTeigue – 2005

1.

Plan très simple, très efficace et très graphique : lumière très dure en contre jour venant de la gauche et légèrement du bas pour juste « décrocher » le masque, et deuxième projecteur dans la même direction pour le mur à droite permettant de silhouetter le personnage. On est très proche ici d’un éclairage expressionniste noir et blanc, sans dominante colorée.

2.

Plan plus complexe. Pour V, un projecteur au faisceau très focalisé situé droite cadre éclaire la face droite de son visage, tandis qu’un contre jour plongeant le détache du fond. L’effet contre-jour est repris sur Natalie Portman à l’avant plan, mais venant de la gauche cadre. Le décor est quant à lui éclairé en trois parties : l’arcade à gauche cadre bénéficie d’un contre jour bleuté avec fumée, qui tape sur le bas gauche de la cape de V. Le mur à sa droite avec l’affiche est éclairé par le haut, sensiblement du même endroit où se situe de contre jour de V, et est l’un de éléments les plus lumineux du plan avec le masque, et donc les deux éléments importants du plan (pour ce mur c’est bien sûr l’affiche) qui sont ainsi mis en relation. Enfin le pan de mur qui part vers la droite cadre est éclairé par un projecteur moins fort mais rasant pour créer du relief sur les briques.

3.

Hormis les contre-jours sur les cinq personnages, que l’on voit à l’image en haut du cadre, les seules lumières de ce plan sont les colonnes et les croix rouges du fond, ainsi que l’écran vidéo bien entendu. Le relief est donné au plan grâce aux reflets de ces lumières sur le sol brillant et les lignes fuyantes partant du personnage central, le tout donnant la tridimensionnalité nécessaire à l’image.

4.

Effet intéressant et original : chaque personnage a son espace délimité, un projecteur de face, en plongée, pour chaque acteur, dont le faisceau est très limité, manière de les isoler les uns des autres et de les rendre en même temps anonymes en les éclairant tous de la même manière.

5.

Le classique contre jour / fumée, avec deux ouvertures en fond de cadre, une de chaque côté, et de nombreux faisceaux (l’action est assez chaotique et désordonnée, ce qui est très bien retranscrit par cette méthode). A noter le contraste coloré entre tous les contre-jours plutôt cyans et l’éclairage latéral droit sur le visage de Stephen Rea tirant vers le magenta (contraste = relief et dynamique)

6.

Utilisation de la surface de la vitre de douche ainsi que de la buée pour diffuser la lumière et créer des cadres dans le cadre, plus ou moins flous en créant une mise en abîme avec les trois écrans vidéo.

7.

Plan d’extérieur avec énormément de fumée pour marquer les rayons du soleil, méthode largement utilisée par Biddle sur 1492 par exemple. Dominante de couleur vert/ocre qu’il a également testée sur Butcher Boy et qui contraste ici avec les cyans des scènes d’intérieur.

8.

Personnage silhouetté sur fond de carreaux diffusant une lumière en contre jour, et utilisation de la buée encore une fois en guise de fumée. Dominante bleu/cyan utilisée régulièrement depuis le début du film.

9.

éclairage plus expressionniste, avec une lumière de face très dure sur le visage de Portman, léger contre jour pour détourer la chevelure, mais surtout cet éclairage biseauté sur le mur du fond, avec des ombres très nettes dessinées avec des drapeaux et créant une composition en diagonale pour créer un déséquilibre révélant le malaise du personnage d’Evey.

10.

Plan filmé au coucher du soleil. Débouchage depuis le haut dans l’axe caméra (certainement avec un réflecteur pour garder la teinte de la lumière du soleil) pour pouvoir garder des détails sur les visages et les vêtements qui sont en total contre jour (les personnages ne sont en effet pas silhouettés, on distingue très bien les replis des cheveux, les oreilles, les vêtements). Ingénieuse aussi l’idée de garder le linge qui sèche dans le cadre pour « attraper » la lumière du soleil et créer une sorte d’écran orangé en fond.

11.

Toute la dynamique du plan est centrée sur le personnage, et tous les projecteurs utilisés convergent sur elle, laissant le commando qui passe autour d’elle dans l’ombre comme une masse informe et menaçante, comme si elle était protégée par un mur invisible de lumière et que l’agression de l’extérieur n’avait pas de prise sur elle (ce qui va bien sûr dans la direction de l’esprit de la scène et du personnage, d’acceptation de son sort et de résistance).

12.

Projecteur unique et ponctuel sur le personnage, venant de la droite cadre et laissant toute une partie du corps en ombre. Ce qui est important c’est que sa silhouette se détache sur ce fond en lettres lumineuses. Le tout avec une teinte bleutée. Ambiance froide, dure, implacable.

13.

Les trois personnages sont éclairés en contre-jour, mais le masque de V est visible car Biddle utilise la lampe torche du revolver comme lumière principale (une constante dans son travail depuis Aliens, les accessoires de jeu peuvent servir à la lumière et à la dynamique visuelle du plan).

14.

Fort contre-jour donnant une belle brillance sur le sol mouillé, qui permet de détourer les personnages, débouchage venant de gauche cadre pour les visages, et un second débouchage dans l’axe caméra pour garder du détail sur V (les plis de sa cape notamment!). Et bien entendu les lampes torches que les figurants agitent pour montrer l’encerclement de V, la menace qui l’entoure.

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Adrian Biddle : Butcher Boy

14 mardi Fév 2012

Posted by Jean Charpentier in Adrian Biddle, Chefs Opérateurs

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Étiquettes

Adrian Biddle, bougie, Butcher Boy, contraste coloré, contre jour, fumée, Neil Jordan, soleil levant


The Butcher Boy

Neil Jordan – 1997

1.

Lumière extrêmement douce venant du ciel et enrobant tout le décor. Regard dirigé vers l’avant, l’ouverture vers la rue d’où vient un contre jour produisant quelques brillances au sol. La teinte de l’image tire vers le gris (décor grisâtre et lumière neutre) avec cette petite touche de vert au centre (choix du costume, et les deux taches de gazon des deux côtés de l’allée).

2.

On retrouve ici le vert, cette fois ci grâce au papier peint. L’éclairage, venant de la gauche cadre, a ici une dominante plutôt chaude et éclaire la partie droite du cadre, laissant le mur de gauche dans l’ombre. Biddle prend bien soin d’inclure plusieurs lampes dans le champ pour dynamiser.

3.

Contraste de couleurs entre intérieur et extérieur : bleu pour la « nuit » contre jaune pour l’intérieur de la maison. Biddle sépare les deux espaces, renforce le jeu de « cadres dans le cadre » de la mise en scène par des éclairages variés dans les différentes parties : contre jour pour la pièce en enfilade, éclairage en douche venant de la droite pour la première pièce et latéral venant de la gauche pour l’extérieur. Opposition entre le côté chaleureux et douillet du foyer et la froideur et la dureté de l’extérieur, avec un sas de transition entre les deux.

4.

Dispositif assez proche de certains plans de 1492, avec l’éclairage en contre jour sur de la fumée mais sans aucun débouchage de face, laissant et le décor en avant plan et le visage des personnages dans le noir.

plan très graphique à visée esthétique, Biddle se retrouve plus libre d’expérimenter sur un projet nettement moins conventionnel comme celui ci et ne va pas hésiter à « casser » les conventions d’éclairage qu’il se voit obligé de respecter sur des films plus « mainstream ».

5.

On retrouve de nouveau ces dominantes de couleur verte et ocre/brun dans la végétation, la terre et même les costumes, beau travail de direction artistique en collaboration avec le chef opérateur. tournage par temps brumeux, certainement avec l’adjonction de fumée, éclairage très diffus, et image globalement sous exposée (assez peu de détails sur le sol, Biddle laisse juste voir les visages). Seul le héros bénéficie d’un débouchage du côté droit et « ressort » mieux de l’image.

6.

image sous exposée et avec très peu de contraste, tournée par temps très couvert et avec une dominante nettement bleutée. Les côtés de l’image sont plus sombre que son centre, mais difficile de savoir si cela a été obtenu grâce à un filtre dégradé ou plus vraisemblablement par une retouche numérique en post production.

7.

Lumière plus brute qu’à l’accoutumée avec source dans le champ pour justifier du contre jour assez dur, et lumière plus diffuse venant de la gauche cadre pour éclairer l’ensemble du plan. On note que Biddle utilise moins de fumée et laisse donc ses arrières plans plus sombres qu’à son habitude, de même qu’ici il laisse les rideaux des fenêtres fermés, se refusant une ouverture lumineuse dans le décor.

8.

Seul éclairage possible ici : un débouchage bleuté gauche cadre pour recréer l’ambiance matin sur la foule. Du reste Biddle choisit une pellicule très sensible (et un diaphragme très ouvert) pour pouvoir se permettre de tourner uniquement avec les bougies et jouer ainsi du contraste coloré entre les flammes et leur effet sur les visages d’un côté et la lumière bleue du jour qui se lève.

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