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L'Antre de Jean Charpentier

L'Antre de Jean Charpentier

Archives de Tag: dominante bleue

Harris Savides : Restless

15 vendredi Fév 2013

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Harris Savides

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Étiquettes

éclairage de nuit, cadre dans le cadre, contraste, contraste coloré, contre jour, débouchage, dégradé lumineux, dominante bleue, dominante jaune, dominante orange, effet bougies, effet lune, effet soleil, filtre diffuseur, flare, fumée, Gus Van Sant, Harris Savides, lampe de chevet, lampe torche, lumière d'appoint, lumière diffuse directionnelle, lumière en douche, nacelle, perspective forcée, reflet, relief, Restless, silhouettage, surexposition, surface réfléchissante, texture


Restless

Gus Van Sant – 2011

Harris Savides

1.

Plan très large avec un contraste coloré prononcé entre la lumière d’effet, à savoir l’entrée de soleil par la grande baie vitrée en fond, très jaune, qui donne tout son relief au décor en l’éclairant en contre-jour, mais sans toutefois éclairer le personnage en avant-plan, et la lumière d’appoint en face éclairant Henry Hopper ainsi que le mur de gauche, très diffuse et à dominante plutôt bleutée, séparant ainsi avant et arrière plans. Van Sant et Savides utilisent d’ailleurs le pan de mur à gauche pour créer une scission, recadrer dans l’image à droite pour y basculer le regard du spectateur sur la perspective, plaçant le personnage au cœur des lignes de fuite.

Harris Savides

1.

2.

Henry Hopper et Mia Wasikowska sont placés en contre-jour face au fond d’immeubles éclairés par le soleil, ce qui permet, bien qu’ils soient dans l’ombre, de les silhouetter sur un fond lumineux (à dominante jaune et légèrement surexposé). Savides utilise néanmoins un faible débouchage en face pour que l’on puisse distinguer du détail sur les deux comédiens.

Harris Savides

2.

3.

Idem ici, les trois acteurs ne sont que très faiblement éclairés, et c’est l’arrière-plan en extérieur qui est utilisé comme écran pour détacher leurs silhouettes. De plus Savides a manifestement placé un filtre diffuseur sur la caméra, produisant ce léger halo sur les contours de la zone lumineuse, et donc autour des personnages, la lumière extérieure « bavant » sur les zones sombres.

Harris Savides

3.

4.

Ici en intérieur nuit, Savides joue l’effet bougies en répercutant sur les visages une lumière venant du centre, à dominante orangée, latérale gauche pour Hopper et de face pour Jane Adams. Cet effet est totalement recréé, la lumière venant plutôt du haut et assez diffuse, Savides rajoutant même une source en léger contre-jour sur les cheveux de Hopper. On remarquera également le soin apporté à l’arrière-plan avec une lampe de chevet placée au niveau des regards, et à la lumière latérale éclairant la pièce en enfilade que l’on distingue en fond, permettant de détacher la silhouette de Jane Adams.

Harris Savides

4.

5.

Les deux comédiens sont placés en contre-jour par rapport au soleil couchant, Savides éclaire donc la scène selon cette direction principale, mettant ainsi en valeur les textures et reliefs, créant un reflet sur la table. Il place un débouchage à droite pour nous permettre de distinguer les visages de Hopper et de rehausser le niveau lumineux de l’ensemble du plan.

Harris Savides

5.

6.

Plan de nuit en forêt, sans éclairage justifiable, Savides joue ici un discret effet lune avec un projecteur placé au dessus du cadre sur une nacelle, en hauteur derrière l’arbre visible gauche cadre, éclairant les deux personnages en contre-jour. Il ajoute également de la fumée pour rendre visible l’arrière-plan et détacher les silhouettes. Un autre projecteur sert de débouchage en face, comme on peut le voir sur la façade de la maison droite cadre, parfaitement visible.

Harris Savides

6.

7.

Plan éclairé grâce à la lampe torche (qui créé un léger flare dans l’objectif). Pour éclairer le visage de Hopper tout en jouant véritablement l’effet lampe (avec vacillement et variations de lumière lorsqu’il bouge la torche), Savides place une surface réfléchissante juste devant celle-ci, juste à gauche du cadre, pour renvoyer directement la lumière de la torche sur le visage du comédien. On remarque également qu’il conserve un contre-jour en effet lune en hauteur, comme visible sur la main tenant la lampe, éclairée par le haut.

Harris Savides

7.

8.

Comme pour le plan 4, Savides joue l’effet induit par la source à l’image (ici la lampe de chevet), en le recréant entièrement puisque la lumière provient d’un projecteur situé en haut du cadre, éclairant Hopper en contre-jour et en douche, mais en conservant la dominante très orangée de la lampe. Source diffuse mais directionnelle, appuyant les reliefs et textures. Contraste de l’image assez fort, les zones sombres sont plutôt denses (notamment le visage de Hopper et le bas de la pièce.

Harris Savides

8.

9.

Savides s’appuie ici sur l’entrée de lumière par les rideaux en arrière-plan pour créer une lumière diffuse et directionnelle, en contre-jour et latéral gauche sur les deux comédiens, sans énormément utiliser de débouchage à droite, laissant cette partie de leur corps dans l’ombre. Contraste important entre les rideaux très blancs et le fond de cadre à droite sombres. Dégradé lumineux très esthétique, beaucoup de textures à l’image, ambiance chaleureuse, intime.

Harris Savides

9.

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Harris Savides : Milk (Première partie)

04 lundi Fév 2013

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Harris Savides

≈ 4 Commentaires

Étiquettes

brillances, cadre dans le cadre, clair-obscur, contre jour, débouchage, dégradé, dominante bleue, drapeaux, effet lampadaire, effet plafonnier, faisceau coupé, focalisation, Gus Van Sant, Harris Savides, Harvey Milk, lumière en douche, lumière réfléchie, Milk, perspective forcée, surexposition, toile de spi, tube fluorescent


Harvey Milk (Milk)

Gus Van Sant – 2008

Harris Savides

1.

Savides procède ici à une lumière « directrice », dans le sens où elle focalise l’attention du spectateur sur le personnage grâce à un dégradé lumineux, Sean Penn étant éclairé de face depuis le haut en effet plafonnier alors que les murs derrière lui, pourtant proches, sont laissés dans l’ombre afin que le comédien soit la partie la plus visible du cadre. Lumière assez simple, avec une seule source et des « drapeaux » pour couper le faisceau et éviter d’éclairer le décor.

Harris Savides

1.

2.

Plan filmé depuis l’extérieur avec de fait une construction en « cadre dans le cadre » qui dirige le regard vers ce qui se passe à l’intérieur, l’écran étant découpé selon les lignes verticales des montants de la vitrine. En avant plan la rue est directement éclairée en contre-jour par les lumières d’intérieur. Savides ajoute néanmoins un projecteur bleuté en hauteur et en douche dans la ruelle gauche cadre pour donner de la profondeur au plan, ouvrir une perspective. À l’intérieur, les personnages sont éclairés du haut et de manière diffuse, avec un niveau lumineux assez élevé ce qui permet de bien attirer le regard sur eux. Un débouchage est présent en face, dehors, pour permettre de lire les différentes enseignes et panneaux accrochés à la vitrine (« open », « Darkroom supplies », « Castro Camera »).

Harris Savides

2.

3.

Tournage en extérieur, l’ensemble du plan est plutôt surexposé, très lumineux. Le soleil est placé en contre-jour, créant un liseré lumineux dans la chevelure et sur les épaules des acteurs, mais on remarque que les visages et corps sont extrêmement lisibles, pas du tout laissés dans l’ombre, ce qui indique que Savides a fortement éclairé la scène de face, certainement grâce à une grande toile placée à gauche de la caméra pour renvoyer la lumière du soleil en réflexion sur les comédiens, donnant une lumière très forte et très diffuse, sans ombres marquées.

Harris Savides

3.

4.

Éclairage en clair-obscur, avec une lumière diffuse très focalisée sur Sean Penn, en douche, n’éclairant qu’une partie de son visage, le reste étant plongé dans l’ombre, soulignant ainsi les reliefs de son visage, cachant son regard au spectateur, appuyant la tension de la scène. Un petit tube fluorescent est placé dans le fond du cadre pour révéler une partie du décor et donner ainsi un peu de dynamisme à l’arrière-plan, et délimiter également la silhouette du comédien.

Harris Savides

4.

5.

Traitement lumineux différent et opposé ici entre les manifestants et les policiers en premier plan, ceux-ci étant filmés de dos et bloquant le regard en occupant la majeure partie du plan, masquant ainsi partiellement le cortège. Ils sont éclairés de gauche et de droite en contre-jour assez forts pour créer des brillances importantes sur les casques et les blousons de cuirs, les rendant ainsi réduits à de simples silhouettes assez menaçantes, alors que les manifestants sont éclairés de face, dans l’axe caméra, pour que l’on puisse voir les visages, distinguer des identités. La perspective est soulignée par les lampadaires en fond de cadre, suggérant que la foule s’étend jusqu’assez loin dans la rue, évoquant un nombre très important de manifestants.

Harris Savides

5.

6.

Très beau plan en contre-jour, toute la construction lumineuse tourne autour de la fenêtre en arrière-plan, munie de voilage permettant de surexposer totalement l’extérieur en n’y distinguant plus aucun détail, l’intérieur étant donc éclairé depuis ce point en lumière diffuse, créant des brillances sur les cuirs et le bois verni, creusant les reliefs et silhouettant Sean Penn sur le rectangle de lumière en créant un cadre dans le cadre.

Harris Savides

6.

Deuxième partie

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Harris Savides : Zodiac (Deuxième partie)

23 mercredi Jan 2013

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Harris Savides

≈ 2 Commentaires

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éclairage de nuit, cadre dans le cadre, clair-obscur, contraste, contraste coloré, contre jour, David Fincher, dominante bleue, dominante orange, effet fenêtre, effet lampadaire, effet lampe, Harris Savides, lumière naturelle, perspective forcée, pluie, silhouettage, source ponctuelle, sous exposition, surexposition, tubes fluorescents, Zodiac


Zodiac

David Fincher – 2007

9.

Jeu de cadre dans le cadre pour focaliser l’attention sur le couple entrant dans l’immeuble, jouant sur le contraste de l’image, le hall étant très éclairé alors que la rue reste dans l’obscurité, et sur le contraste coloré entre les deux halls d’immeuble, celui de gauche éclairé en bleu et celui de droite en jaune, couleur chaude attirant l’œil. Savides donne néanmoins de la présence à l’avant-plan sombre en éclairant les feuilles des arbres par la droite pour les rendre visibles, animer le décor.

Harris Savides

9.

10.

Contraste très important dans ce plan, le rai de lumière venant de l’extérieur et tombant sur Robert Downay Jr. est totalement surexposé alors que l’ensemble de la pièce est plongé dans la pénombre, le regard est ainsi très vite dirigé sur le comédien, la structure du plan tournant entièrement autour de cet effet lumineux qui décide de ce qui est visible ou non dans le cadre (ainsi les bouteilles d’alcool en bas à gauche sont totalement mises en évidence).

Harris Savides

10.

11.

Retour à la rédaction du journal, où l’on voit toujours ces tubes fluorescents au plafond. Plan resserré sur Gyllenhaal éclairé de deux directions, en face pour reproduire l’effet de ces tubes fluos, de manière diffuse, sans direction marquée, et de dos pour créer l’effet d’une fenêtre, une ouverture sur l’extérieur. Savides ne créé pourtant pas de contraste de couleur ici, la lumière venant de l’extérieure n’est pas teintée par rapport à la lumière d’ambiance intérieure, il ne cherche pas à créer une opposition.

Harris Savides

11.

12.

Éclairage de nuit avec un très fort contre-jour qui découpe la silhouette de Gyllenhaal ainsi que la carlingue de la voiture, mettant également en évidence les gouttes de pluie (la pluie est toujours éclairée en contre-jour, sinon elle est invisible à l’image. Idem pour la fumée, la brume…). Débouchage de face pour que l’on distingue du détail sur la voiture et le personnage de Gyllenhall, et surtout effet lampadaire en arrière plan extrêmement orangé pour dynamiser en créant du contraste coloré, le débouchage en face étant plutôt bleu/cyan. Cet effet d’arrière plan sert aussi d’écran pour découper la silhouette dans la voiture sur un fond plus lumineux.

Harris Savides

12.

13.

La perspective est éclairée en contre-jour pour faire briller les tuyaux humides et souligner ainsi les lignes de fuites vers la sortie, l’échappatoire, alors que Jake Gyllenhaal en avant-plan est éclairé de face uniquement, par une source ponctuelle à hauteur du visage, gauche caméra, qui fait ressortir son visage de l’ombre, le projette en avant du décor, ne l’incluant pas dedans.

Harris Savides

13.

14.

Lumière d’ambiance assez diffuse, jaunâtre, provenant du plafond et également de la droite au fond, reprenant l’effet de la lampe à abat jour que l’on voit dans cette partie du cadre. Savides ajoute une petite lampe de bureau juste derrière Gyllenhaal, l’éclairant en contre-jour pour attirer l’œil du spectateur sur lui, diriger son attention. Les livres ouverts et éparpillés sont clairement mis en avant, constituant les points lumineux de l’image.

Harris Savides

14.

15.

Plan en clair-obscur, plus de la moitié de l’écran est plongée dans le noir le plus dense. Le cadre est scindé en deux horizontalement, la partie haute avec les personnages est éclairée par la droite et par le bas, les ombres projetées (en particulier celle du crucifix au mur) étant lancées vers le haut, donnant un aspect inquiétant à la scène. Pas de débouchage, la partie non éclairée du visage de la femme à droite est opaque, noir. Mark Ruffalo, en train de se lever, se retrouve dans la partie sombre de l’image, rien ne révèle son visage, seule sa silhouette est visible.

Harris Savides

15.

16.

Lumière naturelle, l’important se trouvant à l’avant plan (amorce de la boutique et voiture) et dans l’ombre, Savides choisit consciemment de surexposer toute la partie ensoleillée du cadre pour ne pas avoir à ré-éclairer l’avant-plan, jouant sur la lumière à sa disposition.

Harris Savides

16.

Précédent (Première partie)

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Harris Savides : Last Days

11 vendredi Jan 2013

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Harris Savides

≈ 1 Commentaire

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équilibrage, contraste coloré, débouchage, dominante bleue, feu, filtre polarisant, Gus Van Sant, Harris Savides, Last Days, lumière dans le cadre, lumière naturelle, plongée, scène de voiture, soleil, surexposition


Last Days

Gus Van Sant – 2005

1.

Harris Savides

Michael Pitt est ici éclairé directement par le feu, la lumière vacille sur lui, teinté en jaune. On voit également que son dos est éclairé de bleu, vraisemblablement la teinte de la nuit tombante, Savides ne semble pas avoir ajouté un quelconque projecteur pour créer l’effet, et on voit d’ailleurs en haut à droite de l’image que le ciel est encore légèrement clair. Éclairage entièrement « naturel » donc.

Harris Savides

1.

2.

Plan composé de plusieurs strates, en plongée, avec intérieur et extérieur présents dans le même cadre, ce qui rend l’éclairage du plan plus complexe. Savides doit en effet équilibrer les niveaux entre les deux espaces puisqu’on le voit ici, l’intérieur est tout autant exposé que l’extérieur qui n’est pas surexposé. Une source assez diffuse créé l’effet de jour qui entre par la fenêtre, et un débouchage assez fort est ajouté, en hauteur, à l’intérieur pour ramener du niveau sur le lit et le mur entourant la fenêtre. La colorimétrie est également équilibrée entre intérieur et extérieur, pas de contraste coloré, l’image se veut assez neutre.

Harris Savides

2.

3.

L’extérieur étant moins important ici, Savides se permet de le surexposer légèrement et de teinter l’effet contre-jour sur Michael Pitt et le mur gauche en bleu (assez léger) pour créer du contraste coloré avec l’éclairage de la pièce à dominante verdâtre rendant une ambiance sale, crue, froide.

Harris Savides

3.

4.

Éclairage d’ambiance global englobant toute la pièce, avec une lumière diffuse venant du plafond, toujours avec cette légère dominante verdâtre. Mais ici un effet soleil entrant par la fenêtre s’ajoute, très certainement obtenu grâce au vrai soleil par ailleurs, qui dynamise davantage le plan, contraste l’image. Michael Pitt est placé dans une zone plus sombre du plan, mais le niveau lumineux reste assez élevé et lisible, pas de franches zones sombres.

Harris Savides

4.

5.

Plan plus contrasté avec une surexposition de l’effet soleil plus importante et occupant une plus grande part de l’image, le personnage se découpant ainsi sur un rectangle de lumière créant un cadre dans le cadre. Lumière d’ambiance globale assez diffuse venant de droite cadre pour le reste de la pièce avec débouchage de gauche cadre.

Harris Savides

5.

6.

Gus Van Sant filme ici une longue scène de dialogue à travers le pare-brise de la voiture, en plan fixe. Ce qui semble étrange ici et ressemble à un réel parti pris, c’est que Savides ne paraît pas utiliser de filtre polarisant pour éliminer les reflets sur la vitre, qui sur la durée du plan nous cachent en grande partie les personnages, ces reflets devenant l’élément qui capte le plus l’attention du personnage, le centre d’intérêt du plan, mouvement hypnotisant.

Harris Savides

6.

7.

Scène filmée de nuit, non filtrée et donc à dominante très bleutée, le ciel est encore marqué donc le tournage a lieu à la tombée de la nuit ou au petit matin. Savides utilise les éclairages de ville pour dynamiser, les lampadaires à teinte jaune contrastant avec le bleu profond du plan.

Harris Savides

7.

8.

Plan entièrement construit autour de petites sources (ampoules nues) disséminée dans le décor et faisant ainsi naviguer le regard du spectateur au sein du cadre, créant cette impression de foisonnement et d’animation entre zones sombres et points lumineux. Point de débouchage, Savides se contente a priori des sources présentes à l’image, respectant le parti pris du film de n’utiliser que la lumière naturelle ou existante dans le décor.

Harris Savides

8.

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Harris Savides : Elephant (Deuxième partie)

10 lundi Déc 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Harris Savides

≈ 1 Commentaire

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étalonnage, bascule de point, contraste coloré, contre jour, débouchage, diaphragme, dominante bleue, dominante jaune, effet plafonnier, Elephant, feu, flammes, flou, grande ouverture, Gus Van Sant, Harris Savides, hors champ, lumière naturelle, panoramique à 360°, plan à 360°, profondeur de champ, steadicam, surexposition, travelling, travelling latéral, tubes fluorescents


Elephant

Gus Van Sant – 2003

8.

Plan de lumière matinale, avec entrée de soleil surexposée donnant un rai de lumière sur le meuble de droite, et certainement un léger débouchage en face obtenu par un projecteur en réflexion sur une surface blanche, lumière sans direction marquée, juste utilisée pour équilibrer le niveau lumineux (La lumière naturelle est encore une fois au centre du plan).

Harris Savides

8.

9.

Scène dans le laboratoire photo, Savides créé ici une lumière nettement plus stylisée, teintée en jaune et venant du haut avec une direction assez marquée. Débouchage de face et du bas pour éclairer le visage. Lent travelling gauche-droite, exécuté sur rail et non avec la steadicam, rompant avec l’esthétique globale du film, nous nous trouvons ici dans un espace mis à part, où le personnage peut s’isoler, comme dans un cocon protecteur à l’écart de l’ambiance fourmillante du lycée.

Harris Savides

9.

10.

Alex Frost est ici filmé de dos, alors que la caméra vient d’effectuer plusieurs panoramiques à 360° sur toute la pièce, assez confinée, démontrant ainsi qu’aucun projecteur n’y est réellement dissimulé, si ce n’est éventuellement un débouchage fixé au plafond pour relever le niveau, en effet plafonnier. La base de l’éclairage vient donc du contre-jour dans les cheveux et sur les épaules d’Alex Frost, très blanc, pénétrant par la fenêtre en effet jour, silhouettant le personnage, le faisant ressortir du décor.

Harris Savides

10.

11.

Plan de nuit, un des plus « stylisés » du film avec sa teinte très bleutée. Le plan est non seulement filmé avec une dominante bleue, mais celle-ci a été a priori renforcée à l’étalonnage, on voit nettement que les zones sombres, non éclairées, les noirs sont également teintés en bleu, ce qui a vraisemblablement pu n’être effectué qu’en postproduction.

Harris Savides

11.

12.

On voit ici un plan plus large de la chambre, la fenêtre créant le contre-jour étant à présent dans le cadre, la caméra placée dans la pièce attenante. Cette pièce est éclairée, dans sa partie droite, de face avec une source ponctuelle, des ombres très nettes, denses, une teinte assez neutre voire légèrement jaune, et dans sa partie gauche avec une source plus bleutée mais tout aussi ponctuelle. Débouchage venant du haut dans la chambre, raccord avec le plan 10, en effet plafonnier.

Harris Savides

12.

13.

Travelling à la steadicam suivant le comédien dans les couloirs du lycée. Savides profite de toutes les portes ouvertes pour créer des entrées de lumière (ici sur la droite du cadre) et des portes vitrées pour le contraste coloré (teinte bleutée en fond de cadre). Le couloir est éclairé directement par le feu et les tubes fluorescents au plafond. Le vacillement des flammes donne du dynamisme au plan, change complètement la vision que nous avons de ces décor que la caméra a arpenté pendant de longues minutes en début de film.

Harris Savides

13.

14.

Le plan ici est étonnamment entièrement surexposé, Savides n’hésitant pas à garder son exposition figée, sans rattrapage de diaphragme, le réglage de la lumière étant basé sur l’éclairage du couloir, le comédien entre dans la salle de classe sans que le diaphragme ne soit fermé, extérieur comme intérieur s’en trouvent surexposés, laiteux. Effet esthétique qui participe au changement de mise en lumière de l’espace, le décor étant totalement changé depuis le début de l’assaut, nous n’avons plus les mêmes sensations, la même appréhension de l’espace, et cela est dû à tous ces micro changement dans le traitement de l’image et de la lumière.

Harris Savides

14.

15.

Le plan est totalement flou, le point étant fait sur l’avant plan, vide, il n’y a aucune référence nette dans l’image. La lumière extérieure provenant des ouvertures en fond structure l’espace, en contre-jour, les montants de porte au milieu du cadre sont quant à eux éclairés par la gauche. Le personnage apparaît en fond de cadre, évidemment flou, et non reconnaissable (15-1).

Harris Savides

15-1.

Le personnage se dirige en direction de la caméra, assez lentement. Sa silhouette se dessine plus nettement, on reconnaît un des assaillants. L’espace ne nous est pas offert, il reste vacillant, masqué par le flou, déstructuré (15-2).

Harris Savides

15-2.

On reconnaît à présent Alex Frost maintenant que le comédien s’apprête à entrer dans la zone de netteté, la faible profondeur de champ se situant à l’avant-plan (Savides travaille ici à grande ouverture de diaphragme pour obtenir cette faible profondeur, ce flou intense). (15-3).

Harris Savides

15-3.

Alex Frost, en plan poitrine, est désormais net. C’est lui qui a traversé l’espace pour entrer dans la netteté, à aucun moment la caméra n’a effectué de bascule de point, le déplacement du comédien a été conditionné par le placement de la caméra (15-4).

Harris Savides

15-4.

C’est alors que la caméra effectue un panoramique sur la gauche en suivant Alex Frost qui va s’assoir dans le réfectoire. Nous découvrons ainsi l’espace, vide, et le cadavre au sol. Van Sant et Savides désactivent ainsi le hors-champ qui était si fortement mis en place dans le première partie du plan, hors cadre (on ne devinait pas où l’on se trouvait, le cadre restait figé sur la profondeur) mais également à l’intérieur même du cadre, grâce au flou qui ne nous permettait une vision que très réduite, aucune visibilité pour déchiffrer l’espace, la configuration.

Harris Savides

15-5.

Précédent (Première partie)

 

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Jan DeBont : L’Arme Fatale 3

28 mercredi Nov 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

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débouchage, dominante bleue, dominante orange, effet fenêtre, effet feu, Jan DeBont, l'arme fatale 3, Lethal Weapon 3, longue focale, lumière venant du bas, Richard Donner, silhouettage, sol mouillé, source ponctuelle, tubes fluorescents, vignetage


L’Arme Fatale 3 (Lethal Weapon 3)

Richard Donner – 1992

1.

Ambiance lumineuse assez froide avec une dominante légèrement bleutée, DeBont joue l’effet contre-jour sur Mel Gibson en reprenant l’effet de la fenêtre sur ses cheveux, le détachant ainsi du décor. Fort débouchage dans l’axe caméra, le visage de l’acteur est pleinement visible, éclairé avec une source diffuse. Les casiers dans le fond sont éclairés de la gauche, avec un niveau moindre que sur Gibson pour lui donner une place plus importante au sein du cadre.

Jan DeBont

1.

2.

Éclairage par la gauche et par le bas, mettant en valeur les mains et le revolver. Seconde source en hauteur et en léger contre-jour gauche pour créer des reflets sur le canon, et débouchage en face. Sur Mel Gibson la source principale se trouve également à gauche pour donner une cohérence à l’ensemble, et il est bien entendu plus éclairé que ses collègues en fond.

Jan DeBont

2.

3.

Ambiance lumineuse induite par les rangées de tubes fluorescents au plafond, donnant une lumière très diffuse, sans ombre, sur l’ensemble du décor du commissariat. Néanmoins, pour dynamiser le plan, DeBont éclaire les trois comédiens principaux par le bas et de face, grâce à une rangée de tubes fluorescents placée au sol entre les acteurs et le bureau du commissaire, lumière totalement illogique mais qui donne une esthétique particulière à l’image et place les personnages dans une espace qui leur est propre.

Jan DeBont

3.

4.

Éclairage deux points sur Gibson, avec deux contre-jours en parallèle (dispositif artificiel, cette disposition n’arrive que très rarement dans la réalité lorsque l’on est en plein soleil), gauche et droite, permettant de faire ressortir le relief du visage, détachant Gibson du fond métallique. Débouchage de face assez important, le jeu d’acteur est mis en avant. On peut d’ailleurs voir le reflet du projecteur dans la tôle derrière le comédien.

Jan DeBont

4.

5.

Lumière en contre-jour pour silhouetter les deux visages et les opposer (contre-jour de gauche pour Danny Glover, et de droite pour l’autre) reprenant la direction induite par la source visible en hauteur au centre du plan. Débouchage dans l’axe caméra pour que les visages et l’arme soient bien visibles, avec un léger dégradé à gauche (l’arrière de la nuque du comédien est dans l’ombre, donc le faisceau du projecteur est coupé, produisant un effet de vignetage qui focalise l’attention sur les visages).

Jan DEbont

5.

6.

Plan large du décor du lotissement en construction éclairé par de très nombreux projecteurs reprenant l’effet des lampadaires et des diverses lampes de chantier. Sources ponctuelles venant de la droite et traçant des ombres nettes au sol qui dynamisent le cadre, et débouchages plus diffus pour amoindrir le contraste. Le sol est humidifié pour que les reflets de la voiture des héros arrivant du fond du cadre soient très visibles, constituant le point d’accroche lumineux le plus important de l’image, dirigeant ainsi notre regard.

Jan DeBont

6.

7.

L’effet feu est ici reproduit grâce à un projecteur teinté en orangé en face, et branché sur un « variateur » ou « dimmer » qui permet de changer l’intensité de la lumière pendant la prise de vue pour imiter le vacillement des flammes. De Bont place un contre-jour à dominante froide  à droite pour détacher l’acteur du fond enflammé, et donner du contraste coloré.

Jan DeBont

7.

8.

Effet assez similaire ici même si DeBont y place davantage de nuances colorées, en particulier dans le fond de l’image où l’on voit de la fumée éclairée en contre-jour par une source plus froide qui contraste avec le feu. Le contre-jour sur la joue et le nez de Mel Gibson est plus présent, le découpant très nettement. Utilisation d’une longue focale pour « aplatir » l’image, rapprocher les deux personnages, conférer une atmosphère plus intime à leur échange.

Jan DeBont

8.

 

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Jan DeBont : L’Expérience Interdite

06 lundi Août 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

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éclairage symbolique, contraste coloré, débouchage, dimmer, dominante bleue, dominante orange, faisceau focalisé, flare, Flatliners, fondu, fumée, halo, Jan DeBont, Joel Schumacher, L'expérience interdite, modelé, reflet, saturation, sol mouillé, travelling avant


L’Expérience Interdite (Flatliners)

Joel Schumacher – 1990

Jan DeBont

1.

Plan large au contraste assez fort, DeBont utilisant les fenêtres droite cadre comme source principale de lumière, gardant ainsi la partie gauche du cadre dans l’ombre, imposant un modelé gracieux aux plis des draps de lits. Direction de lumière par conséquent très marquée droite-gauche, très faible débouchage à gauche (le visage de Julia Roberts, tournée de ce côté, est d’ailleurs peu mis en valeur ici). Utilisation de fumée pour marquer davantage cette direction de lumière ainsi que pour casser la netteté, donner une ambiance « ouatée » à la scène.

Jan DeBont

1.

2.

Éclairage par petites touches très concentrées faisant ressortir les points importants de l’image du fond très sombre, avec des faisceaux focalisés sur une partie du visage de Julia Roberts et Kiefer Sutherland, un éclairage complémentaire venant déboucher le reste pour amoindrir le contraste. On remarque l’importance mise dans le cadrage sur le buste au fond à droite de l’image, renforcée par la lumière orangée découpant la silhouette de cette statue sur le mur en arrière.

Jan DeBont

2.

3.

Le visage de Kiefer Sutherland est ici complètement éclairé indépendamment du décor dans lequel il est placé, à dominante plutôt froide et à lumière diffuse alors que la lumière principale sur son visage est ponctuelle est très orangée, le faisant ainsi ressortir violemment du fond, comme pris dans un rayon de soleil. Débouchage plus neutre mais assez puissant à droite pour équilibrer le contraste.

Jan DeBont

3.

4.

On note ici la séparation des espaces bien marquée par le contraste colorimétrique, les personnages provenant d’un long couloir éclairé en contre-jour par une source ponctuelle à forte dominante bleutée et pénètre dans cette large pièce illuminée par le haut grâce à des sources à dominante chaude jaune/orangée. DeBont et Schumacher insiste ici sur l’opposition dedans/dehors grâce au contraste chaud/froid qui symbolisera sur l’étendue du film vivant/mort, la couleur bleue apparaissant ainsi régulièrement lors des plongées des personnages dans l’état de mort, dans leurs visions.

Jan DeBont

4.

5.

Et c’est exactement ce que nous voyons ici avec la première incursion de Kiefer Sutherland dans l’état de mort, avec cette vision entièrement baignée de bleu, la couleur étant très saturée, presque agressive. DeBont place néanmoins judicieusement une ampoule nue dans le cadre pour donner un référent visuel au spectateur, renforçant ainsi le contraste coloré et donnant du dynamisme. Lumière de face avec un contre-jour colorimétriquement ajusté sur l’enfant, DeBont créé du contraste en coupant le faisceau de lumière sur le haut des colonnes qui structurent verticalement le plan et dirigent notre regard dans la perspective, sur le personnage.

Jan DeBont

5.

6.

Éclairage en contre-jour bleuté, assez puissant et surtout souligné par le sol détrempé sur lequel il produit un fort reflet ainsi que par la fumée qui créé un halo autour du véhicule. Présence de nombreuses sources à l’image, à dominantes chaudes (jaune, rouge…) pour contraster avec cet effet dominant qui attire l’œil sur les personnages (par ailleurs éclairés de droite et de gauche par une lumière verdâtre plus discrète). La caméra effectue un travelling avant alors que les quatre personnages en avant-plan sortent du champ en laissant Kiefer Sutherland seul face à la caméra (6-1).

Jan DeBont

6-1.

Plus la caméra s’approche de lui, plus la lumière bleue en contre-jour est renforcée (au moyen d’un « dimmer » qui permet de changer et de régler l’intensité du projecteur) alors que les sources chaudes sont évacuées du cadre et qu’une nouvelle source bleue apparait progressivement pour éclairer la partie gauche du visage, le débouchage vert (donc « froid ») demeurant. L’espace se transforme, contaminé par la mort et les visions de Sutherland (6-2).

Jan DeBont

6-2.

7.

Le contre-champ nous montre l’espace transformé entièrement baigné de bleu, se faisant menaçant, instable, avec un projecteur éclairant fortement les figures peintes sur le mur du fond, ainsi qu’un contre-jour de même teinte pour le sol trempé en avant-plan (7-1).

Jan DeBont

7-1.

La vision prenant fin, l’espace va progressivement reprendre son aspect initial, les projecteurs bleus s’éteignant progressivement, en fondu, grâce à des « dimmers », tandis qu’on aperçoit en haut à droite une ampoule nue se rallumer (7-2).

Jan DeBont

7-2.

Une lumière d’ambiance à dominante chaude, assez diffuse et englobant tout le décor apparaît alors, ne laissant pas l’espace plonger dans le noir total. Les points lumineux que constituent la flèche à gauche et l’ampoule à présent allumée à droite accrochent le regard qui n’est désormais plus fixé sur les peintures murales. Une fenêtre s’allume de plus en haut du cadre (7-3).

Jan DeBont

7-3.

Enfin, un contre-jour neutre est allumé pour éclairer le sol en avant-plan et le mur de brique à gauche, redonnant du relief et de la texture au décor (7-4).

Jan DeBont

7-4.

8.

Une nouvelle fois, forte opposition des lumières chaudes, jaune et rouge, avec un contre-jour bleu très saturé, d’où provient le personnage. Le projecteur bleu est placé juste derrière le comédien et éclaire en direction de la caméra, provoquant un important flare bleuté dans l’objectif, contaminant ainsi l’espace à dominante chaude d’avant-plan.

Jan DeBont

8.

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Jan DeBont : A La Poursuite D’Octobre Rouge (Cinquième partie)

16 lundi Juil 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

≈ 2 Commentaires

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contraste, contraste coloré, débouchage, dégradé, dominante bleue, dominante magenta, faisceau focalisé, Jan DeBont, John McTiernan, lumière filtrée, lumière narrative, lumière ponctuelle, lumière rouge, lumière venant du bas, Octobre Rouge, raccord dans l'axe, source unique, sous exposition, table lumineuse, The Hunt For Red October


A La Poursuite D’Octobre Rouge (The Hunt For Red October)

John McTiernan – 1990

Jan DeBont

45.

Faisceau de lumière très concentré de face sur le visage de Sean Connery, le faisant ressortir de l’image. Lumière filtrée par une grille sur la main en avant-plan pour montrer l’alliance au doigt (Ramius est précisément en train de parler de la mort de sa femme). Et cette applique bleutée en fond de plan pour dynamiser en apportant du contraste coloré et une touche de lumière vive.

Jan DeBont

45.

46.

Lumière assez diffuse venant du bas en contre-jour sur Courtney B. Vance, soulignant les reliefs de son visage, accentuant la tension dramatique. Second contre-jour à gauche pour « décrocher » le casque audio du fond, créant une brillance bleutée qui donne du relief. Arrière plan droite cadre mis en valeur grâce à un dégradé de lumière qui anime le décor.

Jan DeBont

46.

47.

Source unique à l’extérieur du cockpit de l’hélicoptère donnant une direction très forte à la lumière en latéral gauche, DeBont jouant ainsi sur un contraste très fort entre hautes et basses lumières, l’intérieur de l’appareil n’étant absolument pas éclairé et totalement sous-exposé (aucun détail visible dans les zones sombres qui ne se trouvent pas dans l’axe de l’ouverture et de l’entrée de lumière).

Jan DeBont

47.

48.

Raccord dans l’axe sur Baldwin avec cette même direction très marquée venant de l’extérieur, laissant la moitié du visage dans l’ombre grâce à l’absence totale de débouchage à droite. Intérieur sous-exposé, la moitié du cadre est complètement noire, imprimant une direction pour le personnage qui n’a d’autre choix que d’aller à gauche, de s’extraire en parachute, le retour en arrière est désormais impossible.

Jan DeBont

48.

49.

Lumière principale venant du bas à gauche, légèrement teinté en magenta, avec débouchage à droite pour casser le contraste. Nous sommes de retour à bord du sous-marin Dallas à bord duquel Jack Ryan vient d’embarquer. Il est ainsi placé en position d’infériorité par rapport au personnage qui lui fait face (Scott Glenn), la caméra restant avec lui au sol pour éviter de le dominer (le contre-champ est également filmé depuis le bas selon le point de vue de Baldwin).

Jan DeBont

49.

50.

Lumière ponctuelle latérale gauche avec ombres portées marquées sur le visage pour accentuer la dramaturgie, renvoyant le regard sur la partie éclairée du cadre à gauche, dans la profondeur, donnant une nouvelle fois un chemin tracé au personnage qui va ainsi pouvoir rentrer dans l’univers du sous-marin.

Jan DeBont

50.

51.

Contraste coloré fort entre les lumières rouges (éclairage de face sur Baldwin et éclairage de l’arrière-plan) et une lumière plus neutre venant du bas, en face, et mettant en valeur les visages de Baldwin et Scott Glenn qui ressortent ainsi du décor et son mis en relation dans un même espace. Ils cohabitent désormais. L’utilisation de la lumière rouge pour baigner le décor induit évidemment une situation de tension, le sous-marin étant en position de combat, et le rouge indiquant l’imminence de la violence.

Jan DeBont

51.

52.

Les deux personnages sont maintenant pris à part en discussion plus intime, et DeBont créé un espace lumineux les isolant du reste du décor (éclairé en rouge) en les faisant s’incliner au dessus d’une table lumineuse produisant une lumière étale blanche venant du bas sur leur visage (ce qui maintient l’intensité dramatique de la scène) et dont le faible rayonnement permet de n’éclairer qu’eux et ainsi de créer l’isolement « virtuel » nécessaire à la mise en scène pour cette confrontation des personnages dans un espace ouvert où ils sont entourés de beaucoup d’autres personnes.

Jan DeBont

52.

53.

Retour à la salle des commandes et à la préparation au combat avec le décor omniprésent saturé de rouge, et Scott Glenn à présent détouré en contre-jour par une source bleutée, avec un éclairage complémentaire venant du bas à droite pour son visage. Plan très travaillé dramaturgiquement, alliant la violence du rouge et la tension créée par un éclairage au sol et le contraste coloré projetant le personnage à l’avant-plan.

Jan DeBont

53.

54.

Dispositif assez semblable ici, DeBont rajoutant la source rouge dans le cadre pour isoler le personnage gauche cadre au plus près du périscope, son visage étant éclairé du bas et en bleu pour le détacher du décor, comme éclairé par le périscope lui-même, insistant ainsi sur l’ouverture vers l’extérieur et la communication avec l’Octobre Rouge et le commandant Ramius (Sean Connery).

Jan DeBont

54.

55.

Raccord dans l’axe arrière dévoilant Baldwin, qui est mis en valeur ici par une lumière blanche cachée derrière le petit coffre sur lequel il s’appuie et éclairant son visage et sa chemise par le bas, le faisant violemment ressortir du décor en le désignant comme le point central de la construction du plan, c’est de lui que va venir la solution, qui va résoudre le problème de la scène et permettre le contact avec l’Octobre Rouge.

Jan DeBont

55.

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Jan DeBont : A La Poursuite D’Octobre Rouge (Deuxième partie)

28 jeudi Juin 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

≈ 2 Commentaires

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amorce, champ contrechamp, contraste coloré, dominante bleue, dominante cyan, faisceau focalisé, filtre diffuseur, flare, fumée, Jan DeBont, John McTiernan, lumière venant du bas, Octobre Rouge, perspective forcée, point chaud, reflet, silhouettage, source à l'image, source ponctuelle, strates, The Hunt For Red October, tubes fluorescents


A La Poursuite D’Octobre Rouge (The Hunt For Red October)

John McTiernan – 1990

13.

Lumière principale venant de droite avec débouchage à gauche, nouvelle utilisation de nombreuses petites sources dans le champ grâce aux lampes dispersées sur le mur, de nature et de couleurs variables (notamment le bleu en haut à droite) qui donnent des points d’accroche visuelle fort, plus présents encore que le personnage, donnant littéralement la place centrale au sous-marin lui-même.

Jan DeBont

13.

14.

Contre-champ sur Sean Connery, éclairé de la droite par une source ponctuelle élançant une ombre très nette à sa gauche et produisant un « point chaud » très visible sur le mur à droite entre les deux personnages. Lumière très crue, violente, trahissant l’état d’esprit de Ramius au cours de la scène. L’autre personnage est gardé en amorce avec un éclairage venant de gauche pour garder son visage visible.

Jan DeBont

14.

15.

Le sous-marin est modelé de différentes manières : silhouettage à droite grâce à une réflexion forte de lumière sur le mur du fond révélant le contour de la coque qui s’y détache, utilisation de la lumière produite par les étincelles des soudeurs, produisant des reflets bleutés sur le métal, mais également éclairage provenant du haut, à droite et à gauche, en léger contre-jour pour bien mettre en valeur le volume du nez du sous-marin grâce à des reflets plus discrets en haut. Très nombreuses sources de chantier visibles à l’image pour dynamiser, donner beaucoup de mouvement au plan (une source créé même un effet de flare en haut à gauche au-dessus d’Alec Baldwin, attirant notre attention sur lui). Utilisation évidente de fumée pour rajouter à ce sentiment, marquer les sources. DeBont construit donc l’ensemble de son décor grâce à des sources très ponctuelles et disséminées sur toute la profondeur, donnant l’impression d’une niche grouillante d’activité.

Jan DeBont

15.

16.

Effet contre-jour rasant très présent en haut à droite du cadre, avec ces reflets sur le sol détrempé et sur le casque de Baldwin. On aperçoit également un point chaud au-dessus à droite de Baldwin, au sol, attestant d’un contre-jour placé en hauteur pour éclairer l’avant-plan. Débouchage à droite sur le visage de Baldwin et sur le dos de Jeffrey Jones, produisant par ailleurs un flare important sur la droite du cadre. On remarquera les deux petites ampoules accrochées à la rampe à laquelle se tient Jeffrey Jones, qui mettent en évidence le décor en surplomb et donc la construction de cadre en plongée avec différentes strates (Baldwin est placé en position inférieure).

Jan DeBont

16.

17.

Contraste coloré très fort entre la lumière orangée venant de gauche et le latéral bleu/cyan éclairant Bladwin par la droite, et repris pour la machine visible en arrière-fond. Contre-jour plus neutre sur les épaules reprenant l’effet des trois sources visibles au mur de la pièce du fond, dans laquelle est disséminée de la fumée pour rendre cet arrière plan moins visible et moins présent que l’avant-plan.

Jan DeBont

17.

18.

Raccord dans l’axe sur Baldwin, DeBont renforce encore le contraste coloré, le bleu/cyan étant encore plus profond sur la partie droite du visage, l’arrière-plan étant à présent entièrement baigné de cette dominante de couleur.

Jan DeBont

18.

19.

DeBont ne garde pas ce dispositif de contraste coloré sur le visage de Jeffrey Jones en contre-champ, introduisant symboliquement une lampe à l’intérieur du cadre, aussi importante que le personnage (qui apporte le savoir…) logiquement éclairé de la droite, avec débouchage de la gauche. DeBont fait néanmoins un rappel de la couleur bleu/cyan en arrière-plan, derrière la maquette, pour uniformiser l’espace entre les champs et contre-champs, les réunir dans un même décor cohérent.

Jan DeBont

19.

20.

Nous repassons à l’Octobre Rouge. Sean Connery est éclairé de manière assez douce avec un contre-jour à droite et un débouchage à gauche, alors que Tim Curry et le reste du décor son éclairés plus violemment, avec des sources très ponctuelles, très focalisées et fortes, le plaçant ainsi à part, en devant du plan. Contre-jour gauche sur Curry avec un second contre pour ses cheveux à droite, tache de lumière derrière Connery pour le silhouetter et surtout deux importantes réflexions sur les pièces de métal ouvrant la perspective, le montant de la porte et le point chaud en fond de plan qui accentuent les différentes strates du plan.

Jan DeBont

20.

21.

Retour sur le Dallas. Scott Glenn et Courtney B. Vance sont éclairés par le bas, de face et également de gauche, comme par un écran (on voit bien le reflet de tubes fluorescents dans les lunettes de Vance….), effet qui les extrait du décor, leur créant un espace indépendant. Nombreuses sources de couleurs grâce aux panneaux de commandes agrémentés de boutons rouges, jaunes etc…. faisant vivre l’arrière-plan.

Jan DeBont

21.

22.

Octobre Rouge. Idem, ce sont les panneaux de commande et leurs boutons lumineux qui créent la construction du plan. Les personnages d’avant-plan sont éclairés de face, et on voit bien comment Sean Connery, pourtant placé en fond de décor, et mis en avant pat la lumière, concentrant toute l’attention, en étant silhouetté sur un fond clair de fumée éclairée en contre-jour, et avec une lumière de face en douche plus forte que pour les autres personnages. Il est placé sur la seule ouverture de perspective du décor, tout converge vers lui.

Jan DeBont

22.

23.

Lumière de face douce sur Sean Connery, avec lumière additionnelle venant du bas et contre-jour très fort grâce au projecteur placé en hauteur, créant un halo blanc très présent (utilisation probable d’un filtre diffuseur sur la caméra, comme sur quasiment tous les plans du film, pour accentuer les sources ponctuelles placées dans le cadre à l’intérieur des sous-marins). À noter ici que tous les panneaux lumineux en fond sont à dominante bleue prononcée alors que les acteurs sont éclairés de façon plus neutre, détachant ainsi l’avant-plan.

Jan DeBont

23.

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Jan DeBont : A La Poursuite D’Octobre Rouge (Première partie)

26 mardi Juin 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Jan DeBont

≈ 2 Commentaires

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brillance, champ contrechamp, colorimétrie, dominante bleue, dominante cyan, dominante jaune, dominante verte, enseigne lumineuse, filtre dégradé, flare, Jan DeBont, John McTiernan, lumière en douche, lumière venant du bas, Octobre Rouge, reflet, source à l'image, table lumineuse, The Hunt For Red October, tubes fluorescents


A La Poursuite d’Octobre Rouge (The Hunt For Red October)

John McTiernan – 1990

1.

Lumière principale assez jaune, venant de gauche en latéral avec débouchage à droite pour la fillette, et léger contre-jour pour la détacher du fond et pour silhouetter Alec Baldwin en amorce. Comme souvent, DeBont place une lampe à l’intérieur du cadre pour dynamiser. Et il utilise ici un filtre dégradé neutre rendant le haut du cadre plus dense, renforçant ainsi l’impression d’intimité entre les personnages.

Jan DeBont

1.

2.

Latéral gauche, orange/rose, idée du cocon familial chaleureux et protecteur. Contre-jour en douche pour détacher les deux personnages, la bibliothèque à gauche étant également éclairée en contre-jour pour créer des brillances et du contraste grâce aux ombres sous les étagères.

Jan DeBont

2.

3.

Très fort contre-jour à droite cadre, assez bas et rasant pour créer cette brillance importante sur l’aile de la voiture. Lumière de face concentrée sur la partie gauche de la voiture pour que l’on voit juste l’avant, sans en éclairer l’intérieur. Enseignes lumineuses et tubes fluorescents présents à l’image pour dynamiser.

Jan DeBont

3.

4.

Effet principal sur Baldwin venant du haut, en douche, pour imiter les petites lampes d’avion, mais également pour accentuer les ombres verticales et le placer ainsi dans une situation d’inconfort. Débouchage venant de la gauche pour atténuer les contrastes. La paroi de l’avion est éclairée de manière plus étale, et du haut également.

Jan DeBont

4.

5.

Effet fenêtre avec lumière latérale gauche à dominante froide, assez forte, et débouchage venant de gauche pour cette partie du visage. Décor éclairé de manière étale, sans ombre marquée, donnant un niveau d’ambiance global à la scène.

Jan DeBont

5.

6.

Courtney B. Vance est éclairé de deux directions simultanément, de la droite par un projecteur à dominante verdâtre venant du bas, en latéral, et par la gauche en contre-jour orangé reprenant la colorimétrie de l’éclairage que nous voyons en fond, provenant d’un tube fluorescent coloré incrusté dans le décor. Petit rappel de la couleur verte en haut à gauche. Ces deux couleurs seront les dominantes utilisées principalement lorsque l’action se passera sur le sous-marin USS Dallas, DeBont et McTiernan utilisant la lumière pour situer l’espace, différencier les intérieurs des différents sous-marins.

Jan DeBont

6.

7.

Contre-champ sur Ned Vaughn, on retrouve évidemment ces deux dominantes, mais inversées, le vert venant de gauche et du bas et l’orangé de la droite en débouchage. Ouverture sur le décor en enfilade à droite avec des notes de bleu au plafond, et un panneau lumineux au dessus du personnage flou pour englober l’espace. La lumière verte renvoie bien évidemment aux radars du sous-marin qui jouent un rôle prédominant dans cette pièce et dans la dramaturgie des scènes qui s’y situent, et sont ainsi présents dans tous les plans à l’esprit du spectateur.

Jan DeBont

7.

8.

Scott Glenn est placé ici au-dessus d’une table lumineuse de tubes fluorescents, l’éclairant de manière diffuse et par le bas, et reflétant la carte transparente qui y est posée dans les lunettes. Léger contre-jour pour décrocher le personnage du fond, lampe placée en avant-plan pour dynamiser (alors qu’elle n’a aucun effet direct sur le personnage). Et nombreuses touches de couleurs en arrière plan grâce aux divers boutons des panneaux de commandes (le décor de sous-marin permet d’inclure de nombreuses sources d’éclairage et de points lumineux).

Jan DeBont

8.

9.

À bord de l’Octobre Rouge, la dominante principale de couleur oscillera entre le bleu des lampes disséminées dans le décor, des panneaux lumineux, et un cyan tirant sur le vert sur les personnages comme on le voit ici sur Sam Neill éclairé en latéral des deux côtés. Projecteur placé bord cadre en haut à gauche, produisant du flare dans l’objectif.

Jan DeBont

9.

10.

Gros plan sur Sam Neill, lumière principale venant de la gauche et surtout du bas, très ponctuelle avec l’ombre marquée du nez qui remonte dans l’œil, pour donner un caractère inquiétant à la scène, et présence d’un spot en fond de cadre éclairant directement l’objectif pour donner du mouvement.

Jan DeBont

10.

11.

Contre-champ sur Sean Connery avec dispositif semblable mais inversé, la source placée au sol l’éclairant par la droite. Petit contre-jour à gauche pour « décrocher » l’oreille et la joue. Nombreux spots le long du décor dans la profondeur qui dessinent la perspective, affirment une composition de cadre en diagonale.

Jan DeBont

11.

12.

Plan éclairé principalement en contre-jour, notamment sur le boîtier de commande derrière Sean Connery, créant une brillance très présente, et sur le deux rampes d’escalier en premier plan, qui ont chacune droit à un projecteur pour les mettre en avant et insister ainsi sur la direction que va prendre le personnage. Connery est lui-même éclairé par la droite en latéral et du haut, avec en adjonction un contre-jour pour le détacher du fond. Le décor est réellement traité par petites touches de lumières concentrées et isolées les unes des autres, l’espace est morcelé.

Jan DeBont

12.

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