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L'Antre de Jean Charpentier

L'Antre de Jean Charpentier

Archives de Tag: Peter Biziou

Rudolph Maté : Correspondant 17

22 mercredi Fév 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Rudolph Maté

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Alfred Hitchcock, cadre dans le cadre, contre jour, Corresponfant 17, filtre diffuseur, fumée, hors champ, Peter Biziou, pluie, Rudolph Maté, source ponctuelle, studio, transparence


Correspondant 17 (Foreign Correspondant)

Alfred Hitchcock – 1940

rudolph Maté

1.

Image assez lumineuse, ombres très marquées sur le décor derrière (donc sources ponctuelles). Décor de studio avec découverte sur fond peint ou transparence. L’éclairage est global, il englobe tous les personnages du plan car l’espace est assez vaste et logiquement éclairé par des lustres que le dispositif de Maté reproduit de manière discrète.

rudolph Maté

2.

Scène de poursuite en studio, sur transparence, avec de la fausse pluie. Un projecteur placé gauche cadre et assez bas éclaire l’arrière de la voiture comme l’atteste l’ombre de la plaque d’immatriculation, produisant des reflets sur la carlingue pour donner du relief. Maté a placé un autre projecteur droite cadre pour éclairer le personnage et produire le reflet de droite. De nos jours les scènes de pluies sont généralement plutôt éclairées en contre-jour (comme les scènes de nuit) pour jouer avec les brillances et reflets sur le sol et marquer les faisceaux lumineux (voire le travail de Peter Biziou sur 9 semaines et 1/2 ou La Cité de la Joie par exemple).

rudolph Maté

3.

Contre champ à l’intérieur de la voiture suiveuse. La lumière principale (source ponctuelle) provient de l’extérieur, à la gauche de Sanders (ombre du volant très nette sur McCrea), avec un débouchage sur la droite, presque dans l’axe caméra pour atténuer les ombres. Le tournage de scènes de poursuite en studio permet au chef opérateur une souplesse d’éclairage que ne permet normalement pas ce type de plan s’il était tourné dans une vraie voiture. On voit d’ailleurs un contre-jour sur le chapeau de Laraine Day, donc un projecteur se trouve derrière elle en hauteur, attestant de l’absence de plafond.

rudolph Maté

4.

Deux sources ponctuelles pour éclairer McCrea, une de face créant cette ombre sous le menton et l’autre en contre-jour à droite cadre provoquant le reflet sur la tempe, reprenant un effet « soleil perçant les nuages ». L’éclairage de face est donc totalement artificiel et ne sert qu’à voir le comédien, à révéler le jeu.

rudolph Maté

5.

Lumière plus expressionniste, scène de tension : éclairage principal venant de la gauche cadre, de l’extérieur (derrière la fenêtre), balayant latéralement les personnages. Lumière plus diffuse et plus faible venant de la droite cadre pour donner du relief au personnage de droite et rendre visible le visage du prisonnier. Maté utilise de la fumée pour marquer la direction de lumière et estomper un peu le fond du décor, pour que les personnages s’y détachent bien.

rudolph Maté

Rudolph Maté

Rudolph Maté

6.

Même décor, où l’on voit cette fois McCrea qui observe les conspirateurs depuis le haut. Vue en forte contre-plongée, construite sur plusieurs strates. La direction de lumière principale pour l’ensemble du plan provient de la gauche, justifiée par la lucarne clairement visible dans le champ et prodiguant un rayon net dessiné par la fumée. A l’avant plan (donc en bas) un projecteur en lumière ponctuelle reprend l’effet de la lucarne, sur le visage du personnage central et dans le dos du personnage de gauche, en créant des ombres bien nettes, du contraste, du dynamisme, de la tension.

Pour McCrea en hauteur un autre projecteur recréé cet effet mais en éclairant tout le décor autour du comédien, créant ainsi une zone claire sur le mur pour que celui-ci nous soit clairement visible.

rudolph Maté

7.

Contre-champs du point de vue de McCrea. La direction de lumière est reprise sur le personnage à droite (la fenêtre est à présent droite cadre), mais les autre personnages sont éclairés par le haut du cadre pour bien qu’ils  se détachent du fond (le sol) plutôt sombre. Hitchcock et Maté utilisent le décor (ici les poutres) pour marquer les différentes strates haut/bas (elles servent de référent dans l’espace et confirment le plan subjectivisé) ainsi que pour séparer les personnages dans les cadre en formant des « cases » diagonales, ce qui est confirmé par le traitement différent de la lumière pour le personnage de droite par rapport aux trois autres.

rudolph Maté

8.

Plan de nouveau composé sur plusieurs niveau, avec McCrea en premier plan, éclairé par la gauche, légèrement en contre-jour et débouché dans l’axe caméra, et un arrière fond très brumeux, diffus, sans direction de lumière marquée. Hitchcock et Maté séparent ainsi les deux espaces grâce à un dispositif de lumière différent dans chacun, et un emboîtement de cadres dans le cadre forçant la perspective vers le fond, le danger.

rudolph Maté

9.

La violence de la scène (Sanders assiste à un tabassage en règle) est ici retranscrite par un éclairage très brut, ponctuel et venant du bas, projetant cette grande ombre sur le mur. La lumière retranscrit symboliquement la violence de ce qui reste hors-champ.

rudolph Maté

10.

De même ici la violence de la bagarre passe par un éclairage venant du bas, très ponctuel, et quasiment dans l’axe caméra, aplatissant l’image pour obtenir une vision très frontale, mettre le spectateur au contact des coups.

rudolph Maté

11.

Tournage studio sur transparence : Le soleil qui tape sur les immeubles de la transparence a une direction qui permet d’éviter à Maté de reprendre son effet à l’intérieur du décor ; il peut donc recréer un dispositif indépendant en gardant néanmoins la direction globale (gauche cadre) et en prenant soin que la pièce soit très lumineuse.

rudolph Maté

12.

Utilisation d’un filtre diffuseur (brouillant légèrement l’image) dans les gros plans sur Laraine Day (ainsi que nous l’avons vu utilisé sur Elle Et Lui), lumière de face avec adjonction d’un contre-jour pour la chevelure.

rudolph Maté

13.

Nouvelle scène d’action tournée en studio sur transparence, le décor (queue de l’avion) étant ici en mouvement. Maté reproduit la lumière du soleil par une source ponctuelle venant de la gauche cadre (ombre très nette) alors que la scène en arrière plan se passe très nettement sous un ciel couvert et sous la pluie (pluie recréé artificiellement pour l’avant plan) ; il recréé donc entièrement une ambiance lumineuse, nous faisant croire à une rayon de soleil transperçant les nuages, pour mettre en valeur le personnage.

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Peter Biziou : Pink Floyd The Wall

18 samedi Fév 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Peter Biziou

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Alan Parker, contraste de couleurs, contre jour, débouchage, effet lune, filtre coloré, filtre dégradé, filtre diffuseur, filtre pola, fumée, lumière diffuse, lumière naturelle, Peter Biziou, Pink Floyd, silhouettage, source à l'image, surexposition, the Wall


 

Pink Floyd The Wall

Alan Parker  (1982)

Peter Biziou

1.

Lumière diffuse, les sources sont à l’image (non pas les appliques, mais on voit nettement les rais lumineux des sources cachées dans chaque renfoncement de plafond)

Peter Biziou

2.

une seule source : la lampe.

Peter Biziou

3.

Filtre polarisant pour obscurcir le ciel, et certainement filtre coloré, peut-être en dégradé.

Peter Biziou

4.

éclairage dur venant de gauche cadre, latéral, formant des ombres très nettes. Pas de « débouchage », donc pas de détail dans les zones sombres.

Peter Biziou

5.

Source principale : télévision! (ou fausse télé avec projecteur dedans…). Biziou justifie ensuite le fait de « déboucher » le reste de la pièce en plaçant délibérément une lampe dans le champ à côté du personnage et en cadrant les spots lumineux.

Peter Biziou

6.

Lumière naturelle, plan filmé en contre-jour de 3/4 pour avoir du relief sur les dunes.

Peter Biziou

7.

Source unique venant du dessus, rasante pour bien mettre en relief les remous de l’eau.

Peter Biziou

8.

La force de ce plan : a priori aucun projecteur, juste de la fumée! L’intérieur du tunnel n’est absolument pas éclairé, l’extérieur complètement surexposé. Contraste maximum et lumière diffuse.

Peter Biziou

9.

éclairage en contre-jour, avec beaucoup de fumée (grosse zone surexposée dans le haut de l’image). Les personnages sont néanmoins éclairés (débouchage) par devant pour distinguer les visages et « casser » légèrement le contraste.

Peter Biziou

10.

contre-jour fort pour détourer le pied et faire briller le verre. Débouchage provenant de la droite. On remarquera que le fond flou est éclairé pour donner du relief à l’image.

Peter Biziou

11.

Projecteur dans le champ et fumée : effet nuit avec fond blanc pour silhouetter les personnages, pas de débouchage (on ne veut pas voir les visages).

Peter BiziouPeter Biziou

12 et 12bis.

Un seul projecteur! Le plus rasant possible (il se trouve juste à la limite droite du cadre) et non diffusé (ombre très marquée). Et bien sûr fumée.

Peter Biziou

13.

éclairage latéral gauche, très proche du sol (ombres très allongées) et donc très peu « réaliste », l’idée est de dynamiser le cadre et d’animer le décor par la lumière.

Peter Biziou

14.

lumière naturelle filmée en contrejour avec léger débouchage et certainement un filtre diffuseur sur la caméra.

Peter Biziou

15.

sources lumineuses à l’image, et de la fumée pour les matérialiser.

Peter Biziou

16.

lumière naturelle en contre-jour (soleil dans le cadre, silhouettage).

Peter Biziou

17.

Même effet que le silhouettes féminines plus haut (11). Un projecteur unique en contre-jour et beaucoup de fumée.

Peter Biziou

18.

l’avant plan est éclairé par un effet lune bleuté en contre-jour avec l’ombre des montants de la fenêtre, et beaucoup de débouchage (beaucoup de détails, image lumineuse). L’arrière plan est mis en relief par une lueur orangée latérale matérialisant une source artificielle (effet : agrandit le décor en faisant deviner la présence d’un couloir). Jeu sur le contraste de couleurs (bleu/orange) sans trop l’appuyer.

 

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Peter Biziou : Mississippi Burning

18 samedi Fév 2012

Posted by Jean Charpentier in Chefs Opérateurs, Peter Biziou

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Alan Parker, éclairage diffus, débouchage, filtre diffuseur, fumée, mississippi burning, Peter Biziou, source unique


Mississippi Burning

Alan Parker  (1988)

Peter Biziou

1.

Source unique : les phares! fumée provoquée par les voiture et filtre diffuseur sur la caméra.

Peter Biziou

2.

éclairage  dur en contre-jour, aucun débouchage!

Peter Biziou

3.

On joue ici sur l’éclairage visible du décor (projecteur filtré en rouge pour l’avant plan pour reprendre l’effet rouge de l’enseigne), on n’hésite pas à laisser des parties de l’image dans le noir.

Peter Biziou

4.

éclairage diffusé en contrejour (reprenant l’effet de la fenêtre), léger débouchage.

Peter Biziou

5.

éclairage principal gauche cadre, diffusé.

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Peter Biziou : La Cité de la Joie

18 samedi Fév 2012

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cité de la joie, contre jour, guirlande lumineuse, Peter Biziou, pluie, Roland Joffé, source unique


La Cité de la Joie (City Of Joy)

Roland Joffé  (1992)

Peter Biziou

1.

éclairage très peu directionnel, on joue ici sur la présence des guirlandes lumineuses dans le cadre pour dynamiser.

Peter Biziou

2.

Idem.

Peter Biziou

3.

Source unique provenant de la gauche cadre. Biziou ne reprend donc pas l’éclairage venant de la fenêtre, qui aurait donné une lumière plus en contre-jour.

Peter Biziou

4.

éclairage en contre-jour et pluie pour séparer les personnage du fond (la foule, moins éclairée).

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Peter Biziou : Fatale

18 samedi Fév 2012

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contraste coloré, dominante, effet lune, effet store, Louis Malle, lumière diffuse, lumière douce, Peter Biziou, sous exposition


Fatale

Louis Malle  (1992)

Peter Biziou

1.

lumière reprenant l’effet de la lampe murale droite cadre, le fond est sous exposé pour mettre en valeur l’avant plan. Dominante jaune dans l’image.

Peter Biziou

2.

Jeu d’ombre avec effet de stores, éclairage bleuté (effet lune), et contraste coloré avec l’arrière fond (dominante jaune). Le personnage n’est pas inclus dans le décor.

Peter Biziou

3.

éclairage principal sensé provenir de la porte vitrée, donc contre-jour diffusé. Mais seconde source diffusée, moins forte, placé droite cadre pour éclairer délicatement le visage en latéral.

Peter Biziou

4.

éclairage doux, très diffus, gauche cadre.

Peter Biziou

5.

Lumière assez neutre, latérale mais proche de l’axe caméra.

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Peter Biziou : Au Nom Du Père

18 samedi Fév 2012

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Au Nom du père, éclairage de nuit, éclairage diffus, cadre dans le cadre, contre jour, débouchage, flammes, fumée, Jim Sheridan, lumière dans le cadre, lumière dure, lumière en douche, Peter Biziou, silhouettage, tube fluo


Au Nom Du Père (In The Name Of The Father)

Jim Sheridan  (1993)

Peter Biziou

1.

éclairage diffusé, tamisé, dans l’axe de la caméra pour le personnage devant et plus latéral pour celui de derrière (reprenant ainsi l’éclairage de la lampe dans le cadre).

Peter Biziou

2.

éclairage en contre-jour et silhouettage sur le décor éclairé. Encore une fois présence de petites lumières dans le cadre pour dynamiser.

Peter Biziou

3.

Peu directionnel, éclairage doux.

Peter Biziou

4.

éclairage diffus venant du plafond éclairant les murs et détourant le personnage mais laissant son visage dans l’obscurité. Et fumée.

Peter Biziou

5.

éclairage diffus pour avoir du détail dans la pièce, mais ce sont principalement les lampes torches qui éclairent et donc dirigent l’action du plan.

Peter Biziou

6.

éclairage classique de scène de nuit: projecteur sur grue caché derrière l’avion en contre-jour (on en distingue le halo autour de la queue de l’avion dans le coin haut droit du cadre). Utilisation des lampes dans le champ (spots dans l’avion).

Peter Biziou

7.

lumière sobre, diffuse, avec léger contre-jour pour détacher les personnages du fond.

Peter Biziou

8.

Source principale : fenêtre (rideaux blancs pour diffuser). Débouchage.

Peter Biziou

9.

éclairage diffus en contre-jour et provenant du haut pour Day-Lewis, le détachant du reste du groupe (exemple de lumière purement narrative impliquant une opposition entre ce personnage et les autres).

Peter Biziou

10.

Encore une fois, la source de lumière est visible (verrière, tubes néons). Comme pour les barreaux d’escalier du plan 1 de Bugsy Malone, les barreaux en premier plan sont détachés par une lumière latérale venant de gauche cadre (porte ouverte à gauche).

Peter Biziou

11.

Lumière très diffuse, peu d’ombres, très faible contraste.

Peter Biziou

12.

Deux espaces ici : Postlethwaite est éclairé en contre-jour, visage dans l’ombre (mais avec débouchage, nous permettant tout de même de voir ses expressions) alors que Day-Lewis est éclairé par la droite.

Peter Biziou

13.

Jeu de cadre dans le cadre, accentué par l’éclairage différent des deux espaces. Avant plan sous exposé et lumière diffuse venant du bas. Arrière plan avec lumière plus dure et provenant du plafond.

Peter Biziou

14.

Lumière très diffuse avec source à l’image : les tubes fluos.

Peter Biziou

15.

même dispositif que 14 : éclairage diffus aux tubes placés sur tout le décor.

Peter Biziou

16.

contrejour, fumée, débouchage.

Peter Biziou

17.

Ce sont bien évidemment ici les flammes qui sont mises en valeur. Au niveau de l’éclairage seul le bâtiment de droite est éclairé par un projecteur situé dans le hors champs en haut à gauche du cadre, le bâtiment de gauche est totalement laissé dans l’ombre. Et bien sûr toutes les fenêtres sont allumées, ce qui pour le chef opérateur signifie un projecteur dans chaque pièce, soit ici une bonne soixantaine de projecteurs…

Peter Biziou

18.

Lumière diffuse venant du plafond. Comme pour l’intérieur prison, Biziou a avant tout éclairé son décor sachant qu’il allait devoir y tourner des plans larges avec beaucoup de figuration, il doit pouvoir le filmer sous le plus d’axes possibles.

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Peter Biziou : Truman Show

18 samedi Fév 2012

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éclairage diffus, débouchage, lumière dure, Peter Biziou, Peter Weir, silhouettage, studio, truman show, tubes fluos


The Truman Show

Peter Weir  (1998)

Peter Biziou

1.

effet fenêtre sur le visage de Carrey droite cadre, éclairage diffus (débouchage) venant de la gauche. Contre-jour diffus sur les objets en avant plan.

Peter Biziou

2.

éclairage diffus de face, peu de contraste et pas d’ombre.

Peter Biziou

3.

Lumière dure venant de la droite, latérale (ombre portée très nette sur le sable) et éclairant aussi un peu la mer. Difficulté de ce genre de plan : cette lumière n’a aucune justification (personnage de nuit dans un lieu sans normalement aucune lumière). Il faut ruser, et il y a autant de méthode pour éclairer ce genre de plan qu’il y a de chefs opérateurs. La méthode classique serait d’éclairer en contre jour, ce que ne fait justement pas Biziou.

Peter Biziou

4.

éclairage très diffus mais directionnel (pas de débouchage à droite).

Peter Biziou

5.

Deux espaces : le magasin, « éclairé » par la porte vitrée dans le champ, et le personnage en avant plan (éclairé de 3/4 face, et donc… de l’intérieur du placard…). De même que 3, on a le choix ici entre ruser (donc lumière sans justification provenant de ce placard) ou ne pas éclairer le personnage!

Peter Biziou

6.

Si ce plan n’est pas une maquette, je ne sais absolument pas comment il a été tourné! (dans le plan le soleil se lève d’un coup, et ça ne semble pas être de l’accéléré). Je penche donc pour la maquette…

Peter Biziou

7.

Lumière diffuse.

Peter Biziou

8.

Lumière du soleil.

Peter Biziou

9.

Ed Harris est éclairé ici par le bas, grâce à une lumière très diffuse (certainement des tubes fluorescents, donnant également ces beaux reflets dans les lunettes).

Peter Biziou

10.

Silhouettage mais en gardant du détail sur les personnages donc débouchage à l’intérieur (certainement à droite cadre, gauche cadre et en contre-jour, plan éclairé dans tous les sens…).

Peter Biziou

11.

Studio ou bassin en extérieur? Difficile à déterminer, en tout cas lumière zénithale droite cadre formant une ombre bien nette sur le décor.

Peter Biziou

12.

éclairage rasant venant de la gauche et du haut, léger débouchage. On note que, en soi, cet éclairage n’est pas du tout raccord avec la direction lumineuse du plan 11, alors qu’on se trouve peu ou prou dans le même axe.

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Peter Biziou : Bandits, Bandits

18 samedi Fév 2012

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contre jour, filtre diffuseur, fumée, Peter Biziou, plan à effet, source unique, sous exposition, Terry Gilliam, Time Bandits


Bandits Bandits (Time Bandits)

Terry Gilliam  (1981)

Peter Biziou

1.

Source unique éclairant un décor tout blanc, filtre diffuseur et fumée pour accrocher le rayon de lumière.

Peter Biziou

2.

Tout en contre-jour, avec des sources de lumières dans le cadres pour donner des repères sur l’architecture, et fumée partout pour dessiner les rayons. Un projecteur derrière chaque fenêtre!

Peter Biziou

3.

Projecteur sous le sol grillagé, plan « à effet ». Utilisation de fumée.

Peter Biziou

4.

Le rayon lumineux sur les personnages reprend l’effet de contrejour dessinant la porte. Le reste de la pièce est éclairé de manière diffuse depuis la gauche cadre, et sous exposé.

Peter Biziou

5.

Fumée!

Peter Biziou

6.

Fumée et éclairage en contrejour.

Peter Biziou

7.

Lumière diffuse (brouillard)

Peter Biziou

8.

Lumière principale faciale, effet généralement peu utilisé (la source est ici quasiment dans l’axe de la caméra).

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Peter Biziou : La Vie de Brian

18 samedi Fév 2012

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éclairage diffus, débouchage, filtre bleuté, hors champ, Monty Python, nuit américaine, Peter Biziou, source unique, sous exposition, Terry Jones


 La Vie de Brian (Life Of Brian)

Terry Jones (1979)

Peter Biziou

1.

éclairage diffusé, sources indétectables. Aucun effet particulier, le but est de tout voir sur un même pied d’égalité (priorité au jeu des comédiens).

Peter Biziou

2.

L’éclairage est ici plus à effet, en matérialisant les rais de lumière provenant des fenêtres mi-closes (rai sur la table provenant du hors-champ droit, et présence de la fenêtre en arrière plan pour qu’on puisse interpréter cet effet du premier plan).

Peter Biziou

3.

Très vraisemblablement une nuit américaine, soit : un projecteur (ou soleil) non diffusé en latéral sur tout le décor, image sous exposée et filtre bleuté sur la caméra.

Peter Biziou

4.

source unique ici aussi, vraisemblablement le soleil.

Peter Biziou

5.

Typiquement le genre de plan que l’on pense éclairé en lumière totalement naturelle. Le rayon de soleil qui tape sur le bâtiment en arrière plan a la même direction que l’éclairage principal en second plan (les acteurs). La source principale est donc le soleil, qui est ensuite réfléchi par une grande surface réfléchissante (on utilise actuellement des toiles blanches ou argentées ou des plaques de polystyrène) pour « déboucher », à savoir faire en sorte que l’on voit les détails des parties du visage des comédiens qui n’est pas exposée au soleil (ici à la droite cadre). Le même système doit être utilisé pour la sandale en premier plan, en version miniaturisée.

Peter Biziou

6.

Vraisemblablement aucun éclairage ici, peut être un léger débouchage pour voir un peu de détail.

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Peter Biziou : Bugsy Malone

18 samedi Fév 2012

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Alan Parker, éclairage doux, filtre diffuseur, halo, lumière diffuse, Peter Biziou


Bugsy Malone

Alan Parker  (1976)

Peter Biziou

1.

Ambiance tamisée, lumière diffuse non directionnelle (éclairage doux). Biziou éclaire tout autant le public que la scène.

Peter Biziou

2.

Idem, même si on note ici un éclairage en contre-jour (ombre portée au sol) dur provoquant le jeu de brillance sur les tables, ainsi que la présence de lampes dans le champ.

Peter Biziou

3.

éclairage latéral quasiment à hauteur des personnages à l’avant plan, non ou très peu diffusé (ombre marquée de la rampe sur la jeune fille de gauche) agrémenté d’un léger contre-jour venant de la droite cadre pour détacher les personnages du fond (légère brillance dans les cheveux du personnage). Le fond est éclairé également par la gauche en reprenant l »effet de l’avant plan, mais avec une direction plus zénithale (->éclairage scénique?).

Peter Biziou

4.

éclairage latéral droite légèrement diffusé, utilisation d’un filtre diffuseur sur la caméra donnant ce halo caractéristique autour des zones lumineuses.

Peter Biziou

5.

plan ici plus complexe avec différentes strates (dont une fenêtre dans le cadre) : les barreaux de l’escalier sont détourés par un rai de lumière provenant de la gauche cadre en latéral, le mur juste derrière est mis en relief par un projecteur rasant et plongeant avec des effets de drapeaux (ombre en bas à gauche) pour couper la lumière et donner du contraste. Le personnage est principalement éclairé de face voire 3/4 face (latéral donc pour la caméra) de la gauche du cadre, avec un contre jour à droite cadre. Plus un projecteur supplémentaire pour éclairer le mur autour de la fenêtre, Biziou a utilisé au minimum 5 projecteurs pour ce plan.

Peter Biziou

6.

éclairage en contre jour plongeant pour donner cette brillance sur la rampe de droite, avec en plus un filtre diffuseur sur la caméra pour le halo. Cela ayant pour but de matérialiser une lumière qui proviendrait de la verrière que l’on voit en arrière plan. Étrangement Biziou choisit de ne pas reprendre l’effet en symétrie sur la rampe de gauche laissant ainsi une grande partie du cadre dans l’obscurité, ceci certainement afin de marquer plus de contraste à son image.

Peter Biziou

7.

éclairage en deux parties : le bas de l’escalier, avec une direction de lumière très marquée (gauche cadre), et l’escalier lui même, avec une lumière très diffuse et donc sans réelle direction (source manifestement en haut des marches derrière la caméra) et sous exposée par rapport à l’espace du bas (plus sombre).

Peter Biziou

8.

Filtre diffuseur sur la caméra, lumière elle même diffusée, sans direction visible, peu de zones d’ombres : Biziou met en valeur la crème pâtissière en faisant ressortir les éléments blancs du décor.

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